L'Académie de l'Opéra national de Paris est l'une des écoles de chant lyrique et de danse les plus prestigieuses au monde. Fondée en 1713, elle a formé certains des plus grands artistes de l'histoire de l'opéra, tels que Maria Callas, Placido Domingo, Rudolf Nureyev, et Sylvie Guillem.
ARTISTES DE L'EDITION 2025
ACADEMIE DE L'OPERA NATIONAL DE PARIS
Lisa Chaïb-Auriol, SOPRANO
Emy Gazeilles, SOPRANO
Moeka Uneo, PIANO
Lisa Chaïb-Auriol, soprano
Originaire de Toulouse, Lisa Chaïb-Auriol commence le chant à la maîtrise du Théâtre du Capitole. Diplômée en chant lyrique et alto du CRR de Toulouse, elle suit une formation de théâtre et un cursus à l'École des Beaux-Arts de Toulouse. À 18 ans, elle rejoint le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Frédéric Gindraux et obtient son master après avoir étudié auprès de Léa Pasquel, Jean-Philippe Clerc et Antoine Palloc. Elle poursuit sa formation lors de masterclasses avec Karine Deshayes, Sandrine Piau, Jean-Yves Ossance, Regina Werner, Brigine Jäger, Mireille Delunsch et Jean-Jacques Cubaynes. Primée à deux reprises au Concours de l'Opéra Grand Avignon, Lisa Chaïla-Auriol est finaliste régionale du concours Voix Nouvelles. Elle remporte le prix Engie - Révélation du festival international Les Escapades Musicales ainsi que le prix Jeune Espoir du concours international de Mâcon. Jeune espoir de la première édition du concours Corsa lirica, elle reçoit le prix de l'Opéra national de Montpellier au Concours de Mélodie de Gordes avec la pianiste Ninon Hannecart-Ségal. Elle est lauréate du fonds de Tarrazi ainsi que du legs Maria Godart-Kareska et a obtenu en janvier 2020 le prix de la Vocation de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet. Invitée à se produire en récital à l'Opéra Grand Avignon et au Théâtre Thalia de Budapest, elle interprète Pamina et Papagena de La Flûte enchantée de Mozart, Isis de Giove in Argo d'Antonio Lotti sous la direction de Leonardo García Alarcón, Micaëla de Carmen sous la direction de Béatrice Uria Monzon, Suzanne des Noces de Figaro et Sylvia de L'Isola disabitata de Haydn. Formée au répertoire sacré, elle est soliste dans la Passion selon Saint-Matthieu de Bach dirigée par Jos Van Veldhoven à Notre-Dame de Paris, dans le Gloria de Poulenc à la Basilique Saint-Sernin de Toulouse, dans le Requiem de Fauré à l'église de la Madeleine à Paris, ainsi que dans le Requiem de Mozart à la basilique de Reims. En 2021, elle se produit en récital avec Julie Depardieu et dans La Diane Française dirigée par Stéphanie-Marie Degand au Festival Baroque de Pontoise. Lisa Chaib-Auriol rejoint l'Académie de l'Opéra national de Paris en septembre 2023. Elle interprète le rôle de la Bergère et de la Chauvesouris dans la mise en scène de L'Enfant et les sortilèges de Ravel par Richard Jones et Antony McDonald au Palais Garnier ainsi que le rôle de Shirley Kaplan dans Street SceneS sous la direction d'Yshani Perinpanayagam et dans la mise en scène de Ted Huffman à la MC93- Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis.Emy Gazeilles, mezzo-soprano
La soprano Emy Gazeilles entreprend une carrière remarquée sur le territoire international. Site aux succès remportés lors des divers concours internationaux comme Voix Nouvelles, la soprano est invitée à rejoindre la nouvelle troupe de l’Opéra national de Paris. Depuis, Emy s’est produite dans de nombreux théâtres: Opéra Bastille Paris, Palais Garnier - Paris, Théâtre des Champs-Elysées - Paris, Opéra-Comique - Paris, Chorégies d’Orange, Handel’s Museum - London, Opéra de Lille, Opéra de Rouen Normandie, Opéra Grand Avignon, Opéra de Nice et d’autres encore... Jusqu’à présent, on a pu entendre l’artiste interpréter de nombreux rôles comme Gilda dans Rigoletto - Verdi, Susanna dans Le Nozze di Figaro - W.A Mozart, Pamina dans Die Zauberflöte - W.A Mozart, Cleopatra dans Giulio Cesare - G.F Händel, Lisette dans La Rondine - Puccini, Soeur Constance dans Les dialogues des carmélites - F.Poulenc, Eva / Gabriel dans Die Schöpfung - Haydn, Amore dans Orfeo ed Euridice - Gluck… Emy Gazeilles est considérée comme une véritable étoile montante du chant lyrique par des journaux ou émissions comme Diapason, Classica, Quotidien, France Inter, Musiques en fête, Culturebox, La Provence... L’artiste se produit régulièrement sur des pièces majeures du répertoire lyrique telles que : Les illuminations - B.Britten, Concerto de la fidélité - G.Tailleferre, Gypsy songs - A.Dvorak, Exsultate, jubilat - W.A Mozart... Elle découvre le répertoire baroque sur une production de Semele, mise en scène par Barrie Kosky, dirigée par Emmanuelle Haïm qui su transmettre à Emy sa passion pour cette musique. Son engouement pour ce répertoire se développe ensuite à Londres entourée de The English Concert, dirigée par Harry Bicket, lors d’un événement consacré à Cleopatra et Handel. Emy Gazeilles aime prêter main forte à des challenges qu’elle considère comme des événements exceptionnels. En 2022, elle remplace une collègue au pied levé pour interpréter le Concerto de la fidélité de Germaine Tailleferre avec l’Orchestre de Chambre de Paris à la Philharmonie de Paris.
Moeka Uneno, piano
Moeka Veno a commencé le piano à l'âge de 5 ans. Elle apprend également la percussion, le cor, et la composition. Après ses études au Tokyo Metropolitan Senior High School of the Arts avec Rintaro Akamatsu et Akira Eguchi, elle est admise, en 2019, à l'unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP) en licence d'accompagnement et de musigue de chambre en 2022. À cette occasion, elle travaille avec | Claude Collet, Billy Eidi, Géraldine Dutroney et Hei-Sung Kang. Moeka décroche ensuite son master de direction de chant (dans les classes d'Erika Guimard et Nathalie Dang) et d'accompagnement vocal (dans les classes d'Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier) au CNSMDP en 2024. Elle intègre la classe d'accompagnement vocal de Ralf Heiber à la Musik und Kunst Privatuniversität der Stadt Wien (MUK) à Vienne en 2023 pour six mois dans le cadre d'un ERASMUS. Elle est sélectionnée à l'académie de la résidence de chant du festival Aix-en-Provence en 2023 et l'académie Solti à Venise en tant que cheffe de chant. Elle est invitée à de nombreux festivals internationaux en tant que pianiste et cheffe de chant, tels que le festival international de Colmar et le Festival transat en ville Rennes. Moeka Uena participe aux nombreux concerts symphoniques de l'Orchestre philharmonique de Radio France en tant que pianiste, sous la direction de chefs d'orchestre renommés tels que Daniel Harding, Mikko Franck, Jakub Hrusa et Pablo Heras-Casado. Elle fait partie de la promotion 2023-2024 de Génération opéra et rejoint l'Académie de l'Opéra national de Paris en septembre 2024.
RECOVECO
Alexis Cárdenas, VIOLON
Nelson Gómez, GUITARRON
Francisco Gonzalez Giraldo, GUITARE
Miguel Siso, CUATRO
Bebê Kramer, ACCORDEON
Recoveco, mot espagnol très prisé par les hommes de lettres comme métaphore, décrit un petit sentier aux détours imprévisibles ou un recoin peu visible dans une vielle maison. Il désigne également l'artifice ou subterfuge utilisé par quelqu'un pour arriver à une fin.
C’est aussi le nom avec lequel le compositeur et mandoliniste vénézuélien Cristóbal Soto a baptisé cet ensemble, créé à Paris en 1996 par lui-même, le violoniste vénézuélien Alexis Cárdenas, le bassiste et compositeur colombien Nelson Gómez et le guitariste et compositeur colombien Francisco González. RECOVECO devenait ainsi le sigle de la rencontre musicale entre le Venezuela et la Colombie. Depuis lors, les artistes faisant partie de l'ensemble Recoveco sillonnent le monde pour jouer leur musique si particulière où cohabitent allégrement la subtilité des techniques instrumentales académiques, la virtuosité qui jaillit librement de leurs improvisations et la sensualité inhérente aux airs traditionnels de l'Amérique latine.
ALEXIS CARDENAS, VIOLON
Alexis Cárdenas est l’un des violonistes les plus importants de sa génération. Son incroyable curiosité et la connaissance de multiples cultures du monde lui ont permis de développer un langage instrumental unique avec lequel il dépasse les barrières entre les genres musicaux. Alexis brise les frontières entre classique, jazz, musiques du monde, improvisation et musique contemporaine, en se baladant aisément parmi tous ces territoires.
Il a été lauréat des concours internationaux de violon Tibor Varga (Suisse), Henryk Szeryng (Mexique), Fritz Kreisler (Autriche), Long-Thibaud (France) et Montréal (Canada). Cet artiste s’est produit sur des scènes internationales en Europe, Amérique du Sud, Etats-Unis, Japon, Chine et Russie avec des orchestres prestigieux tels que l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Symphonique de Vienne, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre Symphonique de Radio France, l'Orchestre Symphonique de Montréal et l'Orchestre Philharmonique de Moscou. Parmi les grands chefs d’orchestre avec lesquels il s’est présenté on trouve Lawrence Foster, Pavel Kogan, Marek Janowski, Alondra de la Parra et Gustavo Dudamel. Né à Maracaibo (Venezuela) en 1976, Alexis Cárdenas a commencé ses études de violon à l’âge de sept ans. A 12 ans il a joué le concert pour violon et orchestre Op. 64 de Félix Mendelssohn, et l’année suivante il a interprété le concert de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Il continue sa formation à la Julliard School of Music de New York avec Margaret Pardee, et en 1995 il s’établit en France pour étudier au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris (CNSMD). Il y a reçu l’orientation des maîtres Olivier Charlier, Jean-Jacques Kantorow et Roland Daugareil. À la fin de ses études au CNSMD, il reçoit le Premier Prix à l’unanimité et avec des honneurs. Alexis a collaboré avec des artistes tels que l’accordéoniste Richard Galliano, la pianiste Gabriela Montero, le guitariste Yamandú Costa, le Trio Wanderer, les violonistes Didier Lockwood et Régis Pasquier, le guitariste Goran Bregovic, le bassiste Avishai Cohen et le mandoliniste Hamilton de Holanda, entre autres. Alexis Cárdenas est actuellement premier violon super-soliste de l’Orchestre National d’Ile-de-France, à Paris.
GENERATION OPERA
Floriane Hasler, MEZZO
Livia Louis-Joseph Dogué, SOPRANO
Annalissa Orlando, PIANO
Créé en 1970, anciennement Centre Français de Promotion Lyrique, Génération Opéra est une association aujourd’hui composée des principaux directrices et directeurs d’opéras en fonction en France ainsi qu’en Belgique et en Suisse.
Il s’est fixé pour objectif de favoriser la découverte, l’insertion professionnelle et la promotion de jeunes artistes lyriques.
A cette fin, l'association ouvre aux chanteuses et chanteurs un couloir d'accès entre formation supérieure et insertion dans la carrière en conduisant de nombreux dispositifs de visibilités.
Floriane Hasler, mezzo
Elle fait ses débuts dans Orlofsky (Die Fledermaus de J.Strauss) à la Philharmonie de Paris, Orphée (Orphée et Eurydice de Gluck) à l'Atelier lyrique de Tourcoing, et Enrico (Elisabetta Regina d'Inghilterra de Rossini) à l'Opéra de Marseille. Plus récemment, elle chante Mercedes (Carmen) au Teatro San Carlo de Naples, à l'Opéra de Rouen et au théâtre des Champs-Elysées. Elle se voit ensuite confier le rôle titre de Cenerentola, Angelina, au théâtre du Capitole de Toulouse. Elle interprète Bradamante (Alcina) au Festival de Beaune et fait ses premiers pas sur la scène de l'Opéra du Rhin dans les Rôles de Nicklausse et la Muse (Les Contes d'Hoffmann). Nommée dans la catégorie «révélation artiste lyrique» aux Victoires de la Musique, la mezzo-soprano Floriane Hasler termine son cursus au CNSMDP avec un master mention Très Bien à l'unanimité. Elle est lauréate de la Queen Elisabeth Competition 2023 (4ème prix), des 1ers Prix des Concours Internationaux de Froville (musique baroque) et de Canari (opéra), Talent Adami 2022 et figure parmi les artistes de la promotion 23/24 de Génération Opéra. En concert, elle se produit avec l'Orchestre National de Strasbourg et chante les Nisi Dominus et Stabat Mater de Vivaldi avec Philippe Pierlot. Avec Vincent Dumestre, elle enregistre les rôles de Didone et Volupia (l'Egisto de Cavalli) pour le Label Chateau de Versailles spectacles, puis Bellone (Médée de M.A Charpentier) et Diane (Iphigénie et Tauride de Desmarest et Campra) sous la direction d'Hervé Niquet chez Alpha Classics.Livia Louis-Joseph Dogué
Née en 2003 en Martinique, Livia LOUIS-JOSEPH-DOGUÉ manifeste dès son plus jeune âge une passion pour les arts. Elle commence à chanter à l’âge de 3 ans, explorant des genres variés tels que la pop, le RnB et le jazz. Encouragée par sa mère, Livia rejoint une chorale religieuse avant d’être repérée par sa professeure de chant au collège, Madame Norma Gomez. C’est cette dernière qui la pousse à participer, en autodidacte, au Concours Voix des Outre-Mers en 2018. Bien que n’étant pas destinée à l’art lyrique, elle découvre sa voie grâce à son parrain, Fabrice Di Falco, qui révèle en elle une voix lyrique insoupçonnée. Cette rencontre avec le chant classique, exigeant et technique, bouleverse son parcours. Curieuse, perfectionniste et admirative de ce nouveau style, Livia décide de s’y consacrer pleinement. Encadrée par des professionnels, elle remporte en 2018 la catégorie « jeune talent » à l’échelle régionale, lors de la première édition du concours à Saint-Pierre en Martinique, puis à l’échelle nationale à Paris en 2019, ce qui marque un tournant décisif. À la suite de cette victoire, elle réalise des concerts sur de prestigieuses scènes telles que Tropiques Atrium, Vill’Opera, l’Opéra de Paris, ou encore l’Olympia pour France 2. Elle participe également à plusieurs Concours, dont Prodiges, où elle remporte en 2019 la catégorie chant de la 6ᵉ édition. Cependant, Livia garde un objectif clair : se perfectionner pour bâtir une carrière solide. Déterminée, Livia quitte la Martinique pour s’installer en France métropolitaine, où elle suit des études d’arts plastiques à la Sorbonne et de chant au Conservatoire d’Issy-les-Moulineaux, sous la direction d’Anaïs Hugues-Balent. Elle allie ainsi passion et profession dans un désir de poursuivre une formation pédagogique rigoureuse. En parallèle, elle rend hommage à la soprano martiniquaise Christiane Eda-Pierre lors de concerts à Paris, Avignon et au festival Filao en Martinique. Toujours désireuse de se perfectionner, elle travaille avec des figures reconnues du milieu lyrique telles que Thomas Hampson, Karine Deshayes, Étienne Dupuis et Kamal Khan, ainsi qu’avec des chefs de chant renommés comme Edward Liddall, JeffCohen et Kazuko Iwashima.
Annalissa Orlando, piano
Annalisa Orlando a commencé ses études de piano au Conservatoire de Monopoli dans les Pouilles avec Benedetto Lupo et Carlo Gallo, en obtenant son diplôme avec les meilleures notes et la mention spéciale de la commission. En Allemagne, elle approndi son répertoire de musique de chambre aux côtés de Scott Faigen à la Musikhochschule de Mannheim, tout en se consacrant au répertoire pour piano et instruments à cordes ainsi qu'aux lieders et mélodies. Elle s’est produite avec des solistes de renommée internationale tels que le contrebassiste Bozo Paradzik, avec lequel elle a enregistré la quasi-totalité de l’œuvre pour contrebasse et piano de Franzisek Hertl. En tant que pianiste collaboratrice, elle a accompagné les cours d’artistes tels que Bozo Paradzik, Marco Rizzi et Janne Saksala ( Premier contrebassiste soliste du Berliner Philarmoniker). Depuis 2019 elle enseigne à la Musikhochschule de Fribourg en Breisgau et depuis 2023 elle est pianiste cheffe de chant à l’Opera Studio de l’Opera National du Rhin. Visant à explorer le monde de la voix, elle a participé aux productions de Fantasticks, Korngold enfant prodige et Les Fables de La Fontaine. Passionnée de musique contemporaine, elle collabore avec divers compositeurs comme Jalalu Kalvert-Nelson et Ivan Fedele et interpréte la 5ème sonate pour piano de Salvatore Sciarrino dans le cadre des concerts IDEA du Divertimento Ensemble. le projet remporte le prix Abbiati 2023 de la critique italienne. Elle se produit régulièrement en tant que soliste et au sein d'ensembles de musique de chambre en Allemagne, Italie, France, Belgique et en Angleterre. Parmi ses concerts les plus importants, on peut citer ceux du Royal College de musique de Londres (concerts retransmis par RadioVatican) ; à Milan pour la Società Umanitaria, Società del Quartetto, Divertimento Ensemble (GAM, Museo del 900) ; à Rome au Musée Trajan ; au Conservatoire de Genève ; à Pescara pour l’Accademia Musicale Pescarese, à Lecce pour la Camerata Musicale Salentina et Le Muse Salentine, à Venise pour la Fondazione Cini, à Lucca pour la Lucca Classica ; à Bologne pour la Musica Insieme ; à Stuttgart pour l'Institut culturel italien; à Mannheim pour la Gesellschaft fur Neue Musik et le NTM (MannheimerSommer 2018) ; aux "Kirchheimer Liedersommer" (représentations diffusées par SWR Rundfunk) ; à Heidelberg pour Live Music Now Rhein-Neckar ; à Bruxelles pour Art Base ; à Strasbourg et à Colmar dans de nombreuses productions de l’opera studio de l'Opéra National du Rhin, à Prague pour l’Académie de musique, à Lubljana pour le Lubljana Festival, à Bienne pour Interklang. Annalisa est lauréate de divers concours nationaux et internationaux. Elle obtient la mention spéciale du jury au "12e Concours d'esecuzione musicale - Società Umanitaria Milano'' et au''Prix Lamberto Brunelli 2013'' , le prix spécial des ''Coop Music Awards 2018'' en duo avec le violoniste Marco Gialluca. Elle a été boursière du club Yehudi Menuhin-LMN et du Rotary Club de Ludwigshafen.
Duo Hallynck
Sophie, HARPE
Marie, VIOLONCELLE
Sophie et Marie Hallynck sont sœurs. Le bonheur de jouer ensemble, elles l’ont goûté depuis leur plus jeune âge, celui où, le plus naturellement du monde, elles assouvissaient sans réserve cette envie irrésistible de se retrouver en musique. Dans une incessante soif de créativité et d’exigence, les sœurs Hallynck ont ainsi "grandi" ensemble, entre la Belgique et la France.
Parallèlement à leurs brillants parcours de solistes et chambristes confirmées, les sœurs Hallynck ont toujours gardé un espace pour leur duo dont elles nourrissent constamment le répertoire aussi atypique qu’irrésistible en proposant au public des programmes incluant œuvres originales et transcriptions réalisées par leur soin, au gré de leurs découvertes. Si la harpe peut se montrer aérienne et généreuse, dès lors qu’elle enveloppe la violoncelle de ses arpèges résonnants, elle peut également se montrer incisive et espiègle, lorsque le jeu se fait plus percussif. Un concert du duo, c’est donc une invitation à la découverte d’un monde sonore chatoyant, dans lequel l’auditeur, qu’il soit charmé par le mélange des timbres des deux instruments, ou amusé par la virtuosité des deux interprètes, savourera à chaque instant leur merveilleuse complicité.
QUATUOR METAMORPHOSES
Le Quatuor Métamorphoses est né de la volonté forte d’explorer le répertoire du Quatuor à Cordes, et de partager avec un public toujours plus large son exigence, sa richesse, parfois sa violence également, dans un même souffle musical. En résulte une série de métamorphoses, comme celles que raconte Ovide dans son chef- d’oeuvre auquel le Quatuor a souhaité rendre hommage : fugaces, perpétuelles et surtout plurielles.
Diplômé d’un master de musique de chambre dans la classe de François Salque au CNSMDP, le Quatuor a étudié auprès d'Hatto Beyerle (Quatuor Alban Berg) à l’ECMA. Après un cycle de perfectionnement à l’Université de Musique de Vienne (MDW Wien) avec Johannes Meissl, il est désormais en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de Corina Belcea, Miguel Da Silva et Jean-Claude Vanden Eynden. Il poursuit également son apprentissage avec Günter Pichler (Quatuor Alban Berg) à Madrid et le Quatuor Modigliani à Paris, et a bénéficié des conseils du Quatuor Ebène, du Quatuor Kronos, d'Ori Kam, Valentin Erben, Christophe Coin, Eckart Runge, Petr Prause, Alfred Brendel, Itamar Golan et Patrick Jüdt. Prix ProQuartet du concours européen de la FNAPEC, boursier et lauréat de l’Académie Ravel, le Quatuor Métamorphoses est également lauréat du Tremplin pour jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris, et lauréat de la fondation de l’abbaye de Royaumont et de Villefavard. Ce parcours les amène à se produire dans des salles prestigieuses : Wigmore Hall, Philharmonie de Paris, Franz Liszt Academy Budapest, Teatro Goldoni de Florence, ainsi qu’aux Festivals de Prades, Quatuors à Bordeaux, Cordes sur Ciel, des Arcs et Radio Classique. Ils jouent aux côtés des Quatuors Hermès et Zaïde, ainsi que de Nemanja Radulovic, Pierre Génisson, François Salque, Emmanuelle Bertrand, Roman Borisov et Aurélien Pontier. Le répertoire du Quatuor Métamorphoses s'étend des grands maîtres du genre aux répertoires contemporains et met en lumière des œuvres méconnues à travers des projets innovants, comme Du coq à l’alouette (2022) ou Une pièce bien à elles, consacré aux œuvres du matrimoine. Le Quatuor Métamorphoses est actuellement artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac ainsi qu'à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Waterloo, Belgique).
JONATHAN RASPIENGEAS, PIANO
Jonathan Raspiengeas est reconnu pour son professionnalisme, son enthousiasme et son originalité, que ce soit comme chef d’orchestre ou pianiste, en soliste et en musique de chambre.
Doté de grandes qualités de communication et d’adaptation, il travaille aussi bien avec des orchestres professionnels qu’avec de jeunes musiciens ou amateurs. Son éclectisme et sa créativité en font une force de proposition dans la conception des programmes et les collaborations artistiques.
Il a dirigé l’Orchestre Symphonique du Pays Basque aux côtés de Thibault Cauvin et du Malandain Ballet, et est régulièrement invité à diriger l’Orchestre Symphonique du Conservatoire Régional du Grand-Nancy. Il se produit également en tant que pianiste soliste et en récital, confirmant ainsi un talent rare et original. Très attaché à la transmission, il intervient régulièrement dans des masterclasses et auprès de jeunes musiciens. Il cherche à casser les codes et à créer des passerelles entre les disciplines, ouvrant la musique classique à de nouveaux publics. Né en 1985, il débute au Conservatoire National de Région de Bordeaux avant d’intégrer la classe de direction d’orchestre de l’École Normale de Musique Alfred Cortot de Paris, où il devient le plus jeune diplômé de cette institution. Il est également diplômé de la Royal Academy de Londres et de la Juilliard School de New York. Lauréat de plusieurs concours internationaux, il a travaillé avec de grands chefs tels que Yutaka Sado, Armin Jordan, Jesùs Lopez Cobos, Hannu Lintu, Paavo Järvi et Claudio Abbado. Passionné par le dépassement des frontières artistiques, il a récemment obtenu un Master 2 en orthophonie, alliant ainsi musique et santé.
DANA CIOCARLIE, PIANO
En 2018, Dana Ciocarlie est finaliste aux Victoires de la Musique Classique avec son Intégrale pour piano seul de Robert Schumann, enregistrée en quinze concerts publics entre 2012 et 2016 au Palais de Béhague à Paris. Ce coffret de 13 CD, paru en 2017 chez La Dolce Volta, a été unanimement salué par la critique.
Après cette intégrale, elle se consacre aux 25 Concertos pour piano et orchestre de Mozart avec l’Open Chamber Orchestra dirigé par Yaïr Benaïm. L’enregistrement en concerts publics a débuté en 2022, et le premier volume est paru en octobre 2024 chez Hänssler.
Interprète reconnue en musique de chambre, elle a collaboré avec de nombreux artistes et joué sous la direction de chefs prestigieux tels que Lawrence Foster, Yoav Talmi, Edmon Colomer, Horia Andreescu et Christian Zacharias.
Son vaste répertoire s’étend de Bach aux compositeurs contemporains. Elle est dédicataire de plusieurs œuvres, et est reconnue comme l'une des interprètes majeures de Horatiu Radulescu. Formée aux sources de l’école roumaine de piano comme Dinu Lipatti, Clara Haskil et Radu Lupu, Dana Ciocarlie a également étudié à Paris auprès de Victoria Melki, Dominique Merlet et Georges Pludermacher. Son talent a été récompensé par de nombreux prix internationaux prestigieux. Sa rencontre avec le pianiste allemand Christian Zacharias sera déterminante, en particulier pour approfondir l'œuvre pour piano de Franz Schubert. Elle s’est produite dans les plus grandes salles parisiennes (Cité de la Musique, Théâtre des Champs-Élysées, Salle Pleyel, Musée d'Orsay, auditorium du Louvre, Théâtre du Châtelet, amphithéâtre de l’Opéra Bastille...) et à travers le monde (États-Unis, Canada, Asie, Europe). galement habituée des grands festivals français de musique classique, la pianiste roumaine a participé plusieurs fois à la Folle Journée de Nantes, La Roque d'Anthéron, La Grange de Meslay, Festival Radio France Occitanie Montpellier, Berlioz à La Côte Saint-André, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Flâneries Musicales de Reims, l’Orangerie de Sceaux, le Festival du Périgord Noir, Auvers-sur-Oise, le Printemps des Arts de Monte Carlo, l’Abbaye de Fontevraud, le Festival Chopin à Bagatelle…
PIERRE FOUCHENNERET, VIOLON
Pierre Fouchenneret est un violoniste niçois dont l'engagement touche autant ses activités de soliste et de chambriste. Il est reconnu pour son audace et sa vision du répertoire, et on a pu l'entendre notamment avec des orchestres tels que l'orchestre de la Suisse Romande, l'orchestre National de Bordeaux Aquitaine, le Philharmonique de Strasbourg ou encore l'orchestre symphonique de la Radio-télévision Irlandaise…..
Dans la continuité de ces collaborations. Pierre partage la direction artistique de l'orchestre Ostinato qui soutient l'émergence par l'insertion professionnelle de jeunes talents issus des meilleurs conservatoires.
Cette expérience plurielle et exigeante trouve un écho dans ses activités d'enseignant à la Haute Ecole de Musique Genève-Neuchâtel, ou il occupe actuellement un poste de professeur de violon. Ce sont des rencontres marquantes qui conduisent naturellement Pierre à la pédagogie. Enfant prodige, Pierre Eoucbenneret commence ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice dans la classe de Alain Babouchian et les termine à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en musique de chambre et en violon dans les classes de Daria Hovora et Olivier Charlier, dont il deviendra l'assistant. Au sortir de ses études, de nombreuses distinctions engagent immédiatement Pierre vers une intense activité de concertiste. Invité sur les scènes du monde entier, l'« archet hors norme » (Le Figaro) de Pierre Eouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d'exception avec qui se tissent des projets pharaoniques. Il fonde le quatuor Strada avec qui il partage de nombreuses entreprises par lesquelles naissent des intégrales: celle de la musique de Brahms en douze albums (BRecords), celle des sonates pour piano et violon de Beethoven (Aparte), celle de la musique de Robert Schumann (BRecords), comprenant elle aussi le concerto pour violon, et celle de la musique de chambre de Gabriel Fauré (Aparte) ainsi que du rare concerto pour violon qu'il interprète avec l'orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise, à paraître chez Naxos.
PHILIPPE BIANCONI, PIANO
Depuis son succès au Concours Van Cliburn et au Concours de Cleveland dans les années quatre-vingt, Philippe Bianconi mène une carrière internationale, creusant patiemment son sillon loin de tout tapage médiatique.
Il a été salué pour son jeu « allant toujours au cœur de la musique et emplissant l’espace de vie et de poésie » (Washington Post) ; « son lyrisme et sa hauteur de vue… un jeu puissant, qui fait chanter le piano jusque dans la force et la virtuosité… une sonorité haute en couleur » (Le Figaro).
Formé au Conservatoire de Nice par Madame Delbert-Février, puis à Paris sous l’égide de Gaby Casadesus, Philippe Bianconi a approfondi sa connaissance des répertoires allemand et russe à Freiburg-im-Breisgau auprès de Vitalij Margulis.
Premier Prix du Concours International des Jeunesses Musicales à Belgrade en 1977 et du Concours International Robert Casadesus à Cleveland en 1981, il remporte en 1985 la Médaille d’Argent du Concours International Van Cliburn. Son premier grand récital au Carnegie Hall de New York en 1987 a été très acclamé. Dès lors, il s’est produit dans les salles les plus réputées, tant en Amérique (Orchestra Hall de Chicago, Kennedy Center à Washington, Philadelphie, Boston, San Francisco, Houston…) qu’en Europe (Wigmore Hall à Londres, Philharmonie de Berlin, Konzerthaus de Vienne, Milan, Madrid, Hambourg…), ainsi qu’au Japon, en Chine et en Australie. Depuis octobre 2018, Philippe Bianconi enseigne à l’École Normale de Musique de Paris-Alfred Cortot.
ALEXANDER BOLDACHEV, HARPE
Alexander Boldachev est un harpiste virtuose, compositeur, professeur, artiste exclusif de la maison italienne Salvi Harpes et invité soliste du Théâtre du Bolchoï. Il est diplômé en harpe, composition et direction d’orchestre de l’Académie de Zurich. Lauréat de plus d’une douzaine de prix internationaux, dont « Britain’s Brilliant Prodigies », « Aoyama Music Award » (Kyoto) et « Pro Europa » (Autriche), il est également soutenu par de nombreuses fondations suisses, françaises et russes.
LES FRERES ISPIR
Luka, VIOLON
Leo, VIOLONCELLE
Les perles de la Fondation Gautier Capuçon.
Luka Ispir, violon
Formé à Rennes, au CNSMDP, s'étant perfectionné avec Silvia Marcovici et Renaud Capusen, aux académies Jaroussky, Kronberg et Villecreze. Luka cofoude le Philia Trio. Comme soliste, il se produit dans de nombreux festivals avec des erchestres prestigieus, et a retaposté le 2e prix au Vittorio Veneto. Jouant un violon Pressenda prêté par la collection Michael Guttman, il est résident à la Chapelle musicale Reine Élisabeth avec Augustin Dumay.Leo Ispir, violoncelle
Léo commence le violencelle à 7 ans au CRR de Paris puis au CNSMDP. Il se produit avec L'octuor Cello mais aussi eu soliste dans le monde entier. Lauréat de plusieurs concours internationaux, il a enregistré un album et joué sous la baguette de chefs prestigieus. Léo joue un violencelle de Jean-Baptiste Vuillaume prêté par la collection Michael Guttman, et résident à La Chapelle musicale Reine Élisabeth avec Gary Hoffman.
CHOEUR FIAT CANTUS
Créé en 1997 par la cheffe Pascale Jeandroz, l’ensemble vocal Fiat Cantus, choeur à vocation pédagogique établi à Montrouge (92), regroupe aujourd’hui près d’une quarantaine de chanteurs de haut niveau, encadrés par un chef de chœur, deux professeurs de technique vocale et différents intervenants professionnels ponctuels reconnus.
Après avoir créé plusieurs oeuvres du compositeur Dimitri Tchesnokov (Alleluia, 2009 ; Sengoku no yo, 2010 ; Concerto n°2 pour choeur et piano, 2013) en parallèle de programmes mêlant musiques allemandes et françaises, Fiat Cantus enregistre en 2018 son premier disque, Ode à la France, consacré aux inédits pour choeur et piano de l’époque de la première guerre mondiale. Le succès de ce disque (5 diapasons, 3 coeurs Forum opéra,…) allié au travail entrepris ces dernières années, permit au choeur de collaborer ces dernières saisons avec des phalanges orchestrales reconnues (orchestre de Chambre de Paris, l’orchestre de l’opéra de Rouen-Normandie, l’orchestre national d’Ile-de France,…) pour différentes productions données au théâtre des Champs Elysées, aux Folies Bergère, au Théâtre Impérial de Compiègne,… Durant la saison 2020-2021, Fiat Cantus a vu, malgré le contexte sanitaire, la sortie de la musique du long-métrage Meander, acclamé par la critique (plus de 10 victoires et 50 nominations en festivals), ainsi que la réalisation de deux enregistrements : l’un, télévisuel, pour les émissions cultuelles de France 2, et l’autre, en disque à paraître, d’œuvres inédites du patrimoine choral français du XXe siècle (De La Presle, Caby, Chaminade, Saint-Saëns), avec le soutien des éditions Enoch et de divers mécènes et fondations.
PEJMAN, VIOLONCELLE
Né en Iran, c’est en France qu’il grandit depuis l’âge de 5 ans. Empreint de cette double culture, Pejman est un chef d’orchestre, violoncelliste et porteur de projets inventifs et engagés. En tant que violoncelliste, Pejman a été récompensé au Concours de Cordes d’Epernay, au Tournoi International de Musique de Rome et au Concours Flame. Il est également lauréat des fondations Singer-Polignac et Schlumberger.
Après avoir été diplômé avec les Grandes Distinctions au Conservatoire Royal de Bruxelles, il se perfectionne à l’Académie du Mozarteum de Salzbourg à l’Université de Mayence auprès de Julius Berger. Il partage la scène en musique de chambre avec Philippe Entremont, Gérard Caussé, Alexis Cardenas, Bruno Pasquier, Philippe Bernold, Pierre Génisson, Laure Favre-Kahn...
En tant que soliste, il s’est produit en France (Salle Gaveau, Salle Cortot, Palais du Luxembourg, Théâtre de Poissy…) et à l’étranger (Siège des Nations Unies à Genève, Opéra de Téhéran, Etats-Unis, Mexique, Belgique, Allemagne), dans les œuvres concertantes de Dvorák, Saint-Saëns, Lekeu, Beethoven, Tchaïkovski, Haydn… Il aime à élargir le répertoire de son instrument en donnant des transcriptions de pièces pour violon de Bach ou de Brahms ainsi que les œuvres de compositeurs français tels que Boëllmann, Vierne, Lekeu, Poulenc, Franck et leurs successeurs d’aujourd’hui.
PEJMAN, DIRECTION
Violoncelliste, Directeur Artistique et Chef d’orchestre franco-iranien, Pejman est un leader créatif et un entrepreneur culturel, fondateur de nombreuses structures et d’événements musicaux.
Depuis l’Orchestre de l’Alliance en résidence dans les Yvelines, qui allie diffusion grand public, sensibilisation, et pédagogie auprès des jeunes (plus de 21 000 enfants touchés ces dernières années), jusqu’à la générosité partagée à travers les « Saisons de la Solidarité » (44 concerts à la Salle Gaveau et la Philharmonie de Paris ayant permis de reverser plus de 1 202 800 € à une quarantaine d’O.N.G.), aux Escapades Musicales (ce festival du bassin d’Arcachon a réuni depuis 14 ans près de 70 000 spectateurs), à l’ensemble Génération Mozart qui promeut la musique du siècle des Lumières comme vecteur de rayonnement et d’attractivité internationale de toute la Champagne...
grâce à la confiance d’un collectif : c’est toujours sur le lien, le partage, l’excellence accessible à chacun et une dynamique d’intérêt général que s’inscrivent son engagement et ses nombreuses actions. Pejman est à l’origine de la première tournée d’un orchestre occidental en Iran depuis la révolution, mais aussi de master classes avec le soutien de l’ambassade de France pour contribuer au dialogue des civilisations. Il est également le créateur de la PhilharMobile : un auditorium mobile unique de par ses qualités acoustiques et techniques, permettant de briser l’intimidation sociale que peuvent engendrer certains lieux de culture, et d’aller à la rencontre de tous les publics dans des sites patrimoniaux, naturels ou QPV. A travers l’ensemble de ces engagements se dresse le portrait d’un homme de vision, de conviction et d’action. Défenseur du dialogue entre les cultures, entre les continents, les civilisations, les publics (éclairés ou novices), Pejman nous interroge sur le sens de l’histoire, crée des correspondances (Mozart, son époque et le champagne), renforce les liens entre habitants d’un même territoire malgré leur diversité (Bassin d’Arcachon, Yvelines, Champagne…). Passionné et curieux, il n’aime rien plus que l’hybridation artistique et l’approche pluridisciplinaire permettant de toucher le plus large public en lui offrant toujours « le meilleur pour chacun, plutôt que le mainstream pour tous » ! Il incarne l’esthétique musicale et philosophique qu’il défend avec Génération Mozart. A travers sa créativité et ses innovations permanentes, c’est un admirateur des Lumières venu d’Orient, qui fait rayonner avec flamme et vigueur la culture de l’Occident. C’est fort de son altérité et de sa pleine intégration, qu’il nous permet d’écrire ensemble un nouveau récit collectif inspirant, inclusif et ambitieux, que ce soit à l’échelle régionale, nationale et demain internationale.
Ses engagements lui ont valu d’être nommé membre de l’Observatoire de la diversité du CSA (Arcom) durant deux mandats. En 2023, Pejman fonde l’Association La Maison France Iran.
ORCHESTRE DE CHAMBRE DE TOULOUSE
Fondé en 1953 par Louis Auriacombe, l'Orchestre de Chambre de Toulouse est le plus ancien orchestre de chambre français, et l’un des plus anciens du monde. Il s'intéresse à toutes les musiques, de la période baroque à la création contemporaine. De nombreux compositeurs lui ont dédié des œuvres spécifiques, tant pour des concerts que pour des enregistrements. A ses débuts, l’orchestre est auto-géré sur la base du statut associatif, et constitué de douze cordes solistes. En 1971, au départ de Louis Auriacombe, c'est Georges Armand, violon solo, qui en prend la direction. Lui succèderont au fil des ans Bojidar Bratoev, Augustin Dumay, Alain Moglia et Gérard Caussé. Les années 1995 et 1996 sont celles des tournées en Asie et aux Etats-Unis. En 2004, l’orchestre devient une société coopérative de production (SCOP).
Depuis 2004, l’orchestre est placé sous la direction de Gilles Colliard - virtuose du violon, mais également compositeur et chef d'orchestre. Choisissant d’aller au bout de sa démarche d’authenticité, il propose des concerts baroques sur instruments anciens, mais aussi des concerts modernes avec les instruments actuels, ou encore des programmes réunissant les deux instruments. Spécialiste de la musique baroque, Gilles Colliard a fait de l'orchestre un vrai ensemble baroque, sans pour autant renoncer aux répertoires classique, romantique et contemporain. Baroque par son exubérance, par le jaillissement de sa créativité, par le jeu sur instruments d’époque, l’Orchestre de Chambre de Toulouse est éminemment contemporain dans son approche des interprétations et dans le rapport qu’il établit avec son public.
Il se produit régulièrement avec les plus grands solistes, tels Christophe Coin, Gautier Capuçon, Natalie Dessay, Régis Pasquier, Michel Lethiec ou David Kadouch pour ne parler que de l'histoire récente, et collabore avec des ensembles vocaux comme le Chœur des Éléments et l'Escale Chromatique. La formation française est l'invitée de nombreux festivals en France (La Chaise-Dieu, La Vézère, Pablo Casals à Prades, Septembre Musical de l’Orne…), comme à l'étranger (Japon, Suède, Suisse, Espagne, Bermudes, Nouvelle-Calédonie, Italie…).
L’orchestre enregistre également avec des labels prestigieux tels Emi Classics et Warner. Salles de concert, églises, centres culturels, écoles, universités, et même parfois usines : l’Orchestre de Chambre de Toulouse propose au public plus de 160 concerts thématiques chaque année. Il s'est produit sur tous les continents, visitant plus de 30 pays et donnant depuis ses débuts plus de 6 000 concerts à un public fidèle. La Saison d'abonnement proposée par l’orchestre (40 concerts) est devenue incontournable dans la vie musicale de la métropole toulousaine et au-delà, avec un public toujours plus nombreux. L'Orchestre de Chambre de Toulouse est un ensemble reconnu en France et à l'étranger. L’Orchestre de Chambre de Toulouse est conventionné par le ministère de la Culture, la Ville de Toulouse, Toulouse Métropole, la Région Occitanie et le Conseil départemental de la Haute-Garonne.
THOMAS TACQUET, PIANO
Pianiste, chef de chant, chef de choeur, Thomas Tacquet est titulaire de masters en accompagnement vocal et en direction de chant (CNSMD de Paris), de licences en piano, accompagnement (CNSMD de Paris), musicologie et philosophie (Université Paris IV-Sorbonne) ainsi que de DEM («premiers prix») en direction de chœur, clavecin et formation musicale (CRR de Paris). Depuis plusieurs années, il est professeur d’interprétation à la maîtrise de Notre-Dame de Paris, chef de l’ensemble vocal Fiat Cantus (Paris), et coordinateur artistique du Concert Spirituel (dir. Hervé Niquet), en parallèle d’une intense activité de chef de chant auprès de diverses maisons d’opéra françaises (Dijon, Rouen, Saint-Etienne, Massy,…) et de nombreux ensembles instrumentaux et vocaux spécialisés (Les Métaboles, Le Concert de la Loge, ERDA – Accentus, La Tempête, Voix Etouffées, Zene, Le Palais Royal,…).
Dans sa discographie récente, notons le CD Jean Cartan, partir avec un idéal en tant que pianiste avec le ténor Kaëlig Boché (Hortus 2020) également récompensé de 5 diapasons, 4 étoiles Classica, matinale de France Musique,… ; le CD Ode à la France à la direction de Fiat Cantus, récompensé de 5 diapasons (Hortus 2018) ; le Stabat Mater d’A. Scarlatti, enregistré avec l’ensemble Zene (dir. B. Kele-Baujard) en qualité d’organiste continuiste (Klarthe 2017) ; la Misatango de Martin Palmeri comme pianiste soliste, accompagné de l’orchestre Pasdeloup et du choeur régional d’Ile-De-France (dir. M. Piquemal) ; ou encore la contribution comme chef de chant et conseiller artistique au CD Canons et Plaisanteries d’Accentus, paru au sein de l’intégrale Beethoven chez Warner (2020). Enfin, passionné par la dimension visuelle de la musique, il collabore régulièrement avec les metteurs en scène Luc Clémentin, Hubert Colas, Charlotte Nessi et Coline Serreau sur des spectacles mêlant arts scéniques et musique classique, donnés entre autres à l’amphithéâtre de l’opéra Bastille, l’opéra de Saint-Étienne, l’opéra de Vichy…
BAPTISTE HERBIN ET SON TRIO
Baptiste Herbin, SAXOPHONE
André Ceccarelli, BATTERIE
Sylvain Romano, CONTREBASSE
"Django !" met en phase trois artistes d’exception. Jamais axés sur eux-même, ils font en
sorte, par une abnégation engagée et un impressionnant lâcher-prise, que le tout soit
supérieur à la somme des parties
Baptiste Herbin, saxophone
« La beauté du son de son saxophone est sans doute la première qualité qui saute à l’oreille, l’étonnante volubilité et maîtrise technique de son jeu s’impose avec l’évidence simple d’un indubitable talent ». Jean-Pierre Jackson, Classica. Originaire de Chartres, Baptiste Herbin a appris le saxophone aux côtés de Jean-Louis Mounier avant de faire ses armes dans le jazz aux côtés de Julien Lourau, Jean-Jacques Rulhmann, Jean-Charles Richard ainsi que dans la classe de jazz de Riccardo Del Fra au CNSM de Paris. Son parcours a été marqué par les influences de grands noms du jazz comme Charlie Parker, Cannonball Adderley ou John Coltrane, des compositeurs classiques tels que Bach, Debussy, Ravel, ou encore les musiques malgaches, brésiliennes, et des balkans. Situé au carrefour de ces influences, le jeu de Baptiste se distingue par sa richesse, sa délicatesse et son audace. Son premier album Brother Stoon lui a valu une nomination aux victoires du jazz en 2013 dans la catégorie « Révélation de l’année ». Il a par la suite inscrit son nom au panthéon du jazz français en remportant le prestigieux prix Django Reinhardt de musicien de l’année décerné par l’académie du jazz en 2019. En parallèle de ses activités de musicien, Baptiste contribue à l’innovation de son instrument en développant un nouveau prototype de saxophone avec Selmer qui sortira courant 2020, mais aussi en développant un nouveau bec d’alto en collaboration avec Vandoren : le V16S+. Se produisant dans les plus grands festivals du monde entier, Baptiste s’est forgé une renommée internationale qui l’a amené à collaborer auprès des plus grands musiciens tels que Stefano di Battista, Ed Motta, Charles Aznavour, Roy Hargrove, Alain Jean Marie, Mark Gross ou Marcs Gilmore pour ne citer qu’eux. Il a également participé à près d’une cinquantaine d’enregistrements aux côtés d’artistes variés parmi lesquels figurent Keith Brown (Sweet and Lovely, 2011), Aldo Romano (New Blood : the connection, 2012), le quatuor Fireworks avec Jean-Charles Richard, Stéphane Guillaume et Vincent David (2015), le quintet O Brasil do saxofone avec Ademir Junior (2017) ou encore Darryl Hall (2019).André Ceccarelli, batterie
Né le 5 janvier 1946 à Nice, André Ceccarelli est un batteur de jazz français de renom. Il commence sa carrière très jeune en jouant dans les salons de l’Hôtel Royal de Nice avant d’être repéré par Les Chats Sauvages, groupe de rock dont il devient le batteur en 1962. Après quelques années dans la variété et le studio, il s’oriente définitivement vers le jazz, sa passion de toujours. Dès les années 1970, il collabore avec des artistes majeurs tels que Stéphane Grappelli, Stan Getz, John McLaughlin, Michel Legrand et Quincy Jones. Il joue aussi avec Didier Lockwood, Richard Galliano, Dee Dee Bridgewater, Chick Corea et fait partie de plusieurs formations notables, dont Troc et Trio Sud. Il s’illustre aussi dans le jazz fusion aux États-Unis avec le groupe BNTF, aux côtés de Michael et Randy Brecker. Leader et sideman prolifique, il enregistre de nombreux albums marquants, dont Hat Snatcher (1992) et Ultimo (2013), qui célèbre ses 50 ans de carrière. Son talent a été salué par plusieurs distinctions, notamment les Victoires du Jazz en 1993 pour Hat Snatcher (Album jazz instrumental de l'année) et une Victoire d’honneur en 2011 pour l’ensemble de sa carrière. Il est aussi parrain du Nice Jazz Festival en 2013 et du festival « Jazz à toute heure ». Passionné par la transmission, il participe à des projets pédagogiques, notamment via la plateforme Imusic-school. Véritable légende du jazz français, André Ceccarelli est reconnu pour son jeu précis, élégant et sa capacité à sublimer chaque formation dans laquelle il s’inscrit.
Sylvain Romano, contrebasse
Né le 26 mars 1980 à Marseille, Sylvain Romano est un contrebassiste de jazz reconnu pour son talent et sa polyvalence. Il débute son apprentissage musical au Conservatoire de Marseille, où il se forme à la contrebasse classique avec rigueur et passion. Son excellence lui vaut d'obtenir un diplôme prestigieux, ainsi qu'une médaille d’or en jazz en 2002. Après ses études, Sylvain Romano s’installe à Paris, où il s’intègre rapidement à la scène jazz effervescente de la capitale. Au fil des années, Sylvain Romano développe un style riche et expressif, influencé par des figures majeures comme Siegfried Kessler, Jerry Bergonzi et René Mailhes. Il multiplie les collaborations avec des musiciens de renom, jouant aux côtés de François Théberge, Patricia Barber et Laurent de Wilde. Un tournant clé de sa carrière survient lorsqu'il rejoint les frères Belmondo, participant à des projets marquants comme le sextuor Belmondo-Yusef Lateef, qui mêle jazz et influences orientales. Aujourd’hui, Sylvain Romano joue aux côtés du pianiste Jacky Terrasson, avec qui il explore de nouvelles sonorités et enrichit encore son jeu. Grâce à sa technique irréprochable et à son sens exceptionnel de l’accompagnement, il s’est imposé comme une référence incontournable du jazz contemporain. Son jeu précis et inspiré continue de captiver les auditeurs et de faire de lui un sideman recherché, tant sur scène qu’en studio.
OLIVIER GOURDY, BARYTON-BASSE
Le baryton-basse Olivier Gourdy commence la musique dès son plus jeune âge par la contrebasse et le piano. Parallèlement à des études de commerce, il se découvre une passion pour le chant et intègre en 2016 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Olivier y poursuit actuellement sa formation auprès d’Elène Goglevit, Anne Le Bozec et Frédéric Gindraux.
C’est au sein de l’atelier lyrique Opera Fuoco, qu’il rejoint en 2017 qu’Olivier fait ses premières armes dans l’Opéra. Il y a chanté dans de nombreuses productions, sous la baguette de David Stern. On a ainsi pu l’entendre la saison dernière au festival de la Grange aux Pianos dans le rôle de Figaro, dans les Noces de Figaro de Mozart. Il a chanté au festival de Pékin, dans le rôle d’Elviro, dans Serse de Händel. Il a joué Sam dans Stumme Serenade de Korngold, le Maestro, de Prima la Musica, de Salieri… Il était également Astradamors dans Le grand Macabre de Ligeti à la Philharmonie de Paris et Sarastro de la Flûte Enchantée aux Escales Lyriques.
L'été dernier, il était Boris, dans l’opéra Boris Godunow de Mattheson au festival de musique ancienne d’Innsbrück, il a participé à la création contemporaine de l’opéra Moving Still de Martha Gentillucci à la Biennale de Venise. On pourra le retrouver prochainement dans l’Orphée et Eurydice de Othman Louati à l’opéra de Compiègne, aux Bouffes du Nord et à l’Athénée
QUATUOR DE REVE
Des solistes de Génération Mozart
Un projet de lutherie inédit dans le monde
Avec quels instruments Mozart aurait-il pu former un quatuor idéal ?
A l’initiative de Pejman, directeur artistique de Génération Mozart, quatre des plus grands luthiers français ont travaillé à la fabrication du « Quatuor de Rêve » : un violon, un alto, un violoncelle et une contrebasse sur les modèles des luthiers de l’époque de Mozart, contemporains, maîtres ou disciples de Stradivarius. Ces instruments sont confiés depuis décembre 2021 aux solistes de Génération Mozart et constituent la première étape d’un grand projet de parc instrumental : donner aux solistes de Génération Mozart des instruments d’exception, contemporains et conçus spécialement pour le répertoire classique défendu par cet ensemble, mais permettant une approche musicale et un rendu comparables à ce qui se faisait au XVIIIe siècle.
Les instruments du "Quintette de Rêve" :
- Violon 1 : conçu par Joël Klépal sur un modèle d'Antonio Stradivarius.
- Violon 2 : conçu par Samuel Péguiron sur un modèle de Guarnerius Del Gesus.
- Alto : conçu par Fany Bourel sur un modèle de Niccolò Amati.
- Violoncelle : conçu par Jean-Louis Prochasson sur un modèle de Mateo Goffriller.
- Contrebasse : conçue par Antoine Lescombe sur un modèle de Guiseppe Testore.
Ces instruments qui ont été construits grâce au soutien de la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique, seront un outil remarquable, constitutif du son comme de l’esprit de l’ensemble Génération Mozart. Plongez avec nous dans le Sturm und Drang afin de comprendre l’avènement du romantisme dans des programmations originales alliant chefs-d’œuvre et découvertes à la portée de tous.
Le projet a reçu le "Prix Étoile de la Culture 2022" de la Fondation d'entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique.
Distribution :
- , violon I
- , alto
- Pejman, violoncelle
- , contrebasse
PIERRE-YVES CRAS, BARYTON
Pierre-Yves commence son apprentissage de la musique avec l’alto, au conservatoire de Nantes, dans la classe de Jean Coupé. Fort de cette expérience musicale, et ayant toujours été intéressé par la scène, il décide de se lancer dans le chant, qu’il commence à apprendre au conservatoire de Toulouse dans la classe de Jacques Schwarz et d’Inessa Lecourt.
Il se perfectionne ainsi, en participant notamment à des masters classes animées par d’éminents noms du monde du chant, tel que Peter Berne, Brigitte Balleys ou encore Alain Buet.
En 2021, il rentre au conservatoire supérieur de musique et de danse de Paris, dans la classe d’Alain Buet, puis entre dans la classe d'Amaya Dominguez en 2023. En Avril 2022 il enregistre avec la Chapelle Rhénane les 7 dernières paroles du Christ de Haydn, avant de retrouver cet ensemble en Novembre 2022 en tant que basse soliste dans le requiem de Mozart. En Mars 2023 il incarne Neptune dans le prologue de Didon et Enée dirigé par Leonardo García Alarcón, et participe en Juin 2023 à la demi-finale nationale du concours Voix Nouvelles. En Juillet 2024 il est baryton soliste dans le requiem de Brahms avec la maîtrise de Notre-Dame de Paris dirigée par Henri Chalet.
LAETITIA RUCCOLO, PIANO
La pianiste franco-italienne Laetitia Ruccolo travaille régulièrement pour des compagnies d’opéra du monde entier, a été coach vocal et diction pour de nombreux programmes de jeunes artistes et a enseigné des masterclasses dans des universités, y compris le Mannes College of Music, École de musique de Manhattan et Wellesley College.Elle se produit souvent avec le département Metropolitan Opera Education et joue pour les masterclasses de leurs artistes. Elle est professeur au Mascarade Opera Studio de Florence.
Laetitia Ruccolo s’est largement produite en tant qu’artiste solo, ainsi qu’en tant que pianiste collaboratrice avec des ensembles de chambre, des chanteurs et des orchestres en France, en Italie, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche, au Portugal et en Israël. À New York, elle s’est produite au Carnegie Hall, au Alice Tully Hall, à la New York Historical Society, au musée de la ville de New York et au Metropolitan Opera Guild. Passionnée de chansons d’art, Mme Ruccolo s’est produite au SongFest en Californie et a été invitée deux fois à l’Institut Schubert en Autriche, où elle a travaillé avec des pianistes tels que Julius Drake, Helmut Deutsch, Roger Vignoles et Graham Johnson, ainsi que des chanteurs Christa Ludwig, Robert Holl et Elly Hameling. Laetitia était une jeune artiste au National Opera Studio de Londres et a été en résidence au Royal Opera House, au Welsh National Opera et à l’Opera North. Diplômée de l’École Normale de Musique de Paris, de l’Université Mozarteum de Salzbourg et du Mannes College of Music de New York, elle est également diplômée en langues et littérature étrangères de l’Université d’Aix-Marseille. Elle parle couramment cinq langues.
TRIO LAURENT DE WILDE
Laurent de Wilde, piano
Autodidacte à l’origine, Laurent de Wilde se rend à New York en 1983 pour y apprendre le piano jazz. Il y enregistre ses premiers albums comme leader à partir de 1986 pour le label IDA Records, avant de signer en 1995 chez Sony Jazz (période acoustique), puis chez Warner Jazz en 2000 (période électronique), puis chez Nocturne à partir de 2004 (mixte), et enfin sur son label Gazebo à partir de 2012. Formé au jazz acoustique, il participe à la révolution électronique à partir de l’an 2000 et se produit sous plusieurs formats allant du duo piano-ordinateur au sextet électro avec DJ. Friand de collaborations, il s’associe à l’acteur Jacques Gamblin ou au slammer Abd Al Malik pour des spectacles originaux et travaille depuis 2016 avec le multi-instrumentiste Ray Lema sur un répertoire à deux pianos.
Laurent de Wilde a été nommé Meilleur Espoir, puis Meilleur Musicien aux Victoires du Jazz, Prix Django Reinhardt par l’Académie du Jazz et Grand Prix Sacem pour l’ensemble de son œuvre. Laurent de Wilde est l’auteur de deux livres sur la musique : Monk, paru chez Gallimard en 1996 et Les fous du son en 2016, tous deux réédités en folio. Il a également collaboré à de nombreuses publications pour Jazzman ou Jazz Magazine et a co-réalisé deux documentaires pour Arte : Monk et Mingus. En 2012 et en 2022, il fut le maître de cérémonie des dix et vingt ans des Victoires du Jazz. Créé à l’origine pour assurer l’autonomie des productions de Laurent, le Label Gazebo accueille depuis 2016 des artistes comme Eric Le Lann, Paul Lay, Pierrick Pedron ou Géraldine Laurent pour des enregistrements primés à plusieurs reprises aux Victoires. Il produit et réalise également pour les éditions Milan les enregistrements du conteur Souleymane Mbodj et ses Contes d’Afrique. Laurent de Wilde a animé de 2016 à 2020 l’émission hebdomadaire “Portraits in Jazz“ pour TSF et a rejoint depuis Radio Classique où il propose une quotidienne de 19 à 20h intitulée “On the Wilde Side“.
Donald Kontomanou, batterie
Issu d’une famille de musiciens, Donald Kontomanou commence la batterie à l’âge de 12 ans. Il émigre à New York trois ans plus tard et se forme auprès de nombreux musiciens de talent : il joue dans le groupe de J-D Allen, le quintet de Duane Eubanks, le quartet d’Alex Harding, avec Jean-Michel Pilc, le saxophoniste Greg Tardy, Sam Newsome, Stéphane Belmondo. Il passe ensuite un an en Inde pour s’initier à la technique des tablas, avant de s’installer à Paris en 2002. Il a enregistré plusieurs albums avec la chanteuse Élisabeth Kontomanou : Back To My Groove, Siren Song, Waiting For Spring en compagnie notamment de John Scofield. Il se produit avec Vincent Bourjeyx, Rick Margitza, Jean-Michel Pilc, Sophie Alour, Bruce Barth, Jérôme Sabbagh et joue dans les groupes de Leïla Olivesi, Gamblin Jazze Laurent De Wilde Sextet, Laurent De wilde Trio, Élisabeth Kontomanou, Laurent Coq et Julien Lourau, David Linx, Éric Lelann, Yonathan Avishai, Géraldine Laurent, Sophie Alour.
Jerôme Regard, contrebasse
Jérôme Regard est un musicien et enseignant très convoité. Contrebassiste et bassiste électrique, c’est un musicien éclectique, ce qui en fait un sideman très apprécié et recherché. En concert, il aura fait résonner sa contrebasse dans différentes formations. Notamment auprès de Manu Katché, le Paris Jazz Big Band, Jan Garbarek, Bob Mintzer, Michel Legrand, Stefano Di Battista, Daniel Humair, Vincent Peirani, Émile Parisien, Flavio Boltro, Rosario Giuliani, Louis Winsberg, Sylvain Luc, Michel Perez, Jean-Christophe Maillard, André Ceccarelli, Sylvain Beuf, Manu Codjia, Daniel Mille, Éric Legnini, Médéric Collignon, Alfio Origlio, Alexandre Tassel, Nicolas Folmer, Éric Prost, Marcia Maria, Stéphane Huchard, Nicolas Viccaro, Thierry Maillard, Jean-Pierre Como, Grégory Privat, Rick Margitza, Aldo Romano, Thierry Eliez, Laurent Cugny, Benjamin Henocq, Stéphane Chausse, Manuel Rocheman, Stéphane Belmondo, Olivier Ker Ourio, Stéphane Guillaume, Laurent de Wilde, Antonio Faraò, Maurane, Charles Aznavour, Michel Jonasz… Il a participé à de nombreux festivals. A défaut d’être exhaustif, citons Vienne, Bruxelles, Nice, Montréal, Juan-les-Pins, Manille, Grenoble, Sarajevo, Lille, Toulon, Junas, Marly, Milan, Crest, Radio France, Marciac, Festival de la Villette, Genk, Wroclaw, Vaulx-en-Velin, Souillac, Prague, Rive-de-Gier, Beaune, La Défense Jazz Festival… La musique le conduit au gré des rencontres à se produire régulièrement à l’étranger : Chine, Norvège, Pakistan, Tunisie, Canada, Iran, Liban, Turquie, Égypte, États-Unis, Tchéquie, Portugal, Suisse, Belgique, Italie, Allemagne, Vietnam, Pays-Bas, Thaïlande, Grèce, Japon, Brésil, Macédoine, Kosovo, Philippines, Angleterre, Irlande… Parallèlement à sa carrière de musicien, il est un professeur de jazz très actif au Conservatoire National Régional de Lyon.
TRIO GOLDBERG
Primé d’une médaille d’or lors de l’édition 2019 du «Vienna International Music Competition» le Trio Goldberg est désormais reconnu par la critique internationale comme étant l’un des meilleurs Trios à cordes de sa génération. Avec des origines aussi riches que variées, c’est au sein de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo que les trois musiciens (Liza Kerob, Supersoliste, Federico Hood, 1er Alto Solo, et Thierry Amadi, 1er Violoncelle Solo) se sont unis pour former cet Ensemble dynamique et éclectique.
Abordant un large répertoire allant du baroque à des compositions de nos jours, le Trio Goldberg a enregistré plusieurs albums qui reçoivent un accueil très chaleureux de la presse spécialisée (Prix de la Critique Allemande Preis Der Deutschen Schallplatten Kritik, 5 Diapasons, 5 étoiles FonoForum, Supersonic Pizzicato, 5 étoiles HRAudio, Opus d’or…) en plus d’être nommé pour le prix Opus Klassik en Allemagne et les « International Classical Music Awards » à plusieurs reprises.
L’engagement des trois musiciens pour la musique contemporaine s’est déjà traduit par des collaborations avec des compositeurs de premier plan tels que Nicolas Bacri, Alain Fourchotte, Françoise Choveaux et Lucio Amanti qui ont écrit et dédié des pièces au Trio Goldberg. Le trio a également participé à un enregistrement de la musique de chambre du compositeur suisse Thüring Bräm.
Le Trio Goldberg collabore fréquemment avec des musiciens de renom sur scène ainsi qu’en studio. Entre autres, il a enregistré l’intégralité des quatuors avec flûte de W.A. Mozart avec Jean Ferrandis, et le premier quatuor avec piano du même compositeur avec David Bismuth. L’Ensemble donne de très nombreux concerts en France (Salle Gaveau, Salle Cortot, Musée d’Orsay, Opéra de Tours), et à travers toute l’Europe, notamment à La Folle Journée de Nantes et d’Ekaterinbourg, au Festival les Concerts du Printemps à l’Abbaye de Val-Dieu, au Festival les Jeudis Musicaux de Royan, au Festival de Chaillol, au Festival de Menton, au Festival des Grandes Heures de Cluny, ainsi qu’à Vienne, Linz, Bratislava, Budapest et Londres.