ARTISTES DE L'EDITION 2023

Accordzéàm

Ce groupe de “musiques du monde et d’ailleurs” propose de revisiter la musique classique à la lumière des inspirations populaires traditionnelles qui ont pu faire naître ces œuvres. De nombreuses influences, qu’Accordzéâm distille avec humour dans “La Truite”, mais aussi dans “Putain de Guerre !”, spectacle-concert avec Tardi et Dominique Grange, et enfin dans des bals folk “néo-traditionnels” à forte influence rock ! Accordzéâm a enregistré́ 4 disques, se produit depuis 20 ans dans de nombreux pays et a participé à plusieurs émissions télévisuelles, notamment “La Boîte à Musique” de Jean-François Zygel.

Une mise en scène d'Eric Bouvron Comédien, auteur et metteur en scène, Éric Bouvron, est né en Egypte d’un père français et d’une mère grecque. Globe-trotteur du théâtre, il a grandi en Afrique du Sud. Des splendeurs de son pays est née sa création “Afrika, mon Pays Arc-en-Ciel”. Pour lui, l’essentiel est de vivre des rencontres, afin de les transformer en spectacle. Pour créer, il a vécu dans le désert du Namib avec les Bushmen (“N’GUBI, Le Bushman”), sur la banquise avec les Inuits (“Thé sur la banquise”), puis a voyagé dans les steppes sur les traces de Joseph Kessel pour “Les Cavaliers” (spectacle co-mis en scène avec Anne Bourgeois et qui a reçu le Molière 2016 du Théâtre Privé). Ses créations suivantes nous ont conduits à la rencontre de “Marco Polo et l’Hirondelle du Khan” en Mongolie, de “Zorba” en Crète et de Maya Angelou aux USA avec “Maya, une Voix”. Ses toutes dernières pièces de théâtre, respectivement co-écrites avec Benjamin Penamaria et Vincent Roca, évoquent deux autres figures emblématiques de la première moitié du XXe siècle : “Lawrence d’Arabie” (deux nominations aux Molières 2022) et “Danlor, L’insolent Roland Garros”. Actuellement, il travaille sur une histoire africaine sous forme de road movie, “Braconniers”. Éric Bouvron aime aussi mettre en valeur les univers des autres et met en scène des créations atypiques, allant des spectacles musicaux (“Olé !” de Paul Morocco, “Drum Brothers” des Frères Colle), au théâtre (“35 minutes...” d’Olivier Maillet) et au cirque (Pascal Rousseau).

accordzeam.org

Quatuor Anches Hantées

Du haut de sa troisième décennie frémissante, le Quatuor Anches Hantées allie expérience, maturité et jeunesse avec une moyenne d’âge de 35 ans seulement. Le QAH a fait et trouvé sa place, se positionnant comme un véritable pont entre exigence, tradition et mouvement, rencontres et modernité. Fanny M, créé et enregistré en 22/23, cohabitera donc aisément aux côtés de Strauss&Co qui verra le jour lui aussi cette saison (avec des danseurs classique et hip hop) ; et c’est la réussite du QAH que de trouver l’équilibre entre programme dense (souvent pensé comme destiné aux mélomanes avertis) et forme plus ouverte et éclectique (grand public) et de les rendre perméables. Le QAH tend la main à tous les publics, les fait se confondre pour créer celui de demain. 

Plus de scrupules aux emprunts de répertoire donc, le QAH a tourné cette page. Le répertoire du QAH lui appartient, c’est un levier, un outil pour s’exprimer. 22/23 poursuivra l’ouverture à tous les publics et une volonté d’inclusion toujours plus forte. Cette saison marquera néanmoins le début d’une nouvelle ère avec ces deux programmes naissants qui s’épanouiront ces prochaines saisons et verront apparaître les fondements d’une création enthousiasmante à venir, autour du Petit Prince.

Leili Anvar, récitante

Née le 28 mai 1967 à Téhéran, Leili Anvar est maître de conférences en langue et littérature persane à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO). Ancienne élève du lycée Razi de Téhéran, puis du lycée La Bruyère à Versailles, elle intègre l'École Normale Supérieure en 1987. Elle est agrégée d'anglais et docteur ès Lettres. Ses travaux sont principalement consacrés à l'étude de la littérature mystique ainsi qu’à la littérature amoureuse et ses développements spirituels. Leili Anvar contribue à la connaissance du soufisme et de la culture persane. Elle défend une vision plus large et plus fraternelle des spiritualités du monde et des valeurs humanistes dont elles sont porteuses. Elle a animé sur France Culture l’émission "Les Racines du ciel" qu'elle a coproduite avec Frédéric Lenoir, "Les discussions du soir". Comédienne et conteuse, elle intervient aussi dans divers récitals de poésie.

Quatuor A'DAM

Le Quatuor A’dam, ensemble vocal masculin, est né en 2012 d’une passion commune pour la polyphonie a cappella à un par partie et le plaisir sonore de chanter à voix égales. Parce que les références musicales de chacun des quatre chanteurs sont très diverses, le projet artistique du Quatuor A’dam s’est dessiné autour de l’idée de mélange et de contraste pour faire cohabiter dans un même programme des œuvres de styles très différents. Les membres du quatuor A’dam qui par ailleurs chantent avec des ensembles professionnels de premier rang tels que Pygmalion, Le Concert Spirituel, Les Eléments, Les Cris de Paris, Aedes, Les Surprises, … mettent leur expérience au service d’un travail musical et sonore exigeant. En créant une pâte sonore équilibrée et riche de la couleur vocale de chacun, le Quatuor A’dam réussit à faire le lien entre polyphonie Renaissance, negro-spirituals, chansons françaises, musique romantique allemande, barber-shop... Pour proposer des spectacles et concerts vivants, métissés, contrastés.

Depuis sa création, le Quatuor A’dam travaille régulièrement avec des compositeurs tels que Frédérique Lory, Vincent Manac’h, Gildas Pungier, Michael Becker sur des arrangements originaux faits sur mesure. En 2017, le Quatuor A’dam monte son premier spectacle « J’vous ai apporté des chansons », chorégraphié et mis en espace par Laurent Cussinet, au Théâtre de l’Agora, scène nationale d’Evry et de l’Essonne. Le Quatuor s’est déjà produit en France et à l’étranger dans le cadre du festival de Radio France Montpellier- Occitanie, des Midis Minimes de Bruxelles, à la Philharmonie de Paris pour le festival Ecole en chœur, du festival de la voix de Châteauroux, des Jeudis musicaux de Royan, du festival Voce Humana, des Promenades en Pays d’Auge, des Quotidiennes de la Cité de la Voix de Vézelay, des émissions de Radio « Génération Jeunes interprètes » de France musique et de « La Tribune des Jeunes Musiciens » de la Radio de la Suisse Romande de Genève. En octobre 2019 sort le premier disque du Quatuor A’dam réunissant 13 titres phares de son répertoire. Parallèlement à son activité de concerts et spectacles, le Quatuor A’dam propose aussi régulièrement des ateliers pédagogiques et de transmission auprès d’enfants, d’adultes et tous types de publics. En octobre 2017, les quatre chanteurs du quatuor participent, en lien avec l’Institut français du Nigéria, à un projet pédagogique et de coopération à destination de jeunes élèves nigérians autour de la chanson française.

Alexander Boldachev, harpe

Alexander Boldachev est un harpiste virtuose, compositeur, professeur, artiste exclusif de la maison italienne de harpe Salvi Harpes, invité soliste du Théâtre du Bolchoï. Maîtrise de harpe, composition et direction d’orchestre de l’Académie de Zurich Catherine Michel. Lauréat de plus d’une douzaine de prix internationaux concours, y compris des concours de composition, décernés par les « Britain’s Brilliant Prodigies », « Aoyama Music Award » à Kyoto, « Pro Europa » en Autriche, présenté par Heinz Fischer pour ses réalisations dans le domaine de la culture; telles que des fondations internationales Vontobel en Suisse et Banque Populaire en France, ainsi que des fondations Russe pour le développement de jeunes musiciens Spivakov, Temirkanov, le Rotary Club et Houses of Music qui ont donné un début à sa carrière. Il est Lauréat du Prix Walo télévision en Suisse.

En 2021, il a reçu une lettre de remerciement du ministre du gouvernement de Moscou. Après plus de 25 ans de travail actif, Alexander s’est imposé comme un interprète avec un vaste répertoire, un producteur créatif et organisateur de concerts et d’événements, conférencier et présentateur intéressant, chercheur musical et arrangeur de plus de 200 œuvres de musique classique et pop pour harpe, compositeur audacieux à la recherche de nouvelles formes de distribution de matériel, utilisateur actif des réseaux sociaux, musicien et chef d’orchestre multiformat. Il représente la Russie sur tous les continents, participe activement au développement de l’image moderne de l’artiste, transmet son savoir dans de nombreuses master classes. L’activité du harpiste russe est consacrée à la popularisation de la harpe, la musique russe, créant un équilibre entre « Culture » et « Art », actions éducatives et lutte contre les stéréotypes. En 2019, Alexander a organisé le premier Festival de harpe à Zurich, où de nombreux artistes russes, y compris les lauréats de la Fondation Spivakov, interprétés en collaboration créative avec leurs Collègues suisses. Le 20 octobre 2020, Alexander a lancé la Journée mondiale de la harpe, qui a réuni plus de 100 harpistes de 50 pays sur une seule plateforme en ligne. Pendant sept heures, des musiciens du monde entier ont interprété de la musique nationale. Alexander joue de la harpe, du piano et écrit de la musique dès l’âge de cinq ans. Il a commencé son éducation musicale dans sa ville natale, Saint Pétersbourg, puis dès l’âge de douze ans en France, et à l’âge de quinze ans, il poursuit ses études en Suisse. Il se produit seul en concert dans le monde entier, anime des master classes dans des établissements d’enseignement tels que le Royal Conservatory de Toronto, Juilliard School à New York, Royal Academy à Londres, Ferenc Liszt Academy à Budapest. En 2018, il a écrit et a interprété un solo de harpe électronique lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de la FIFA, partageant la scène avec Robbie Williams et Aida Garifullina. Il se produit dans des salles mondiales telles que le Carnegie Hall à New York, le Hall of Gaveau à Paris, le Musikverein à Vienne, la Grande Salle de la Philharmonie à Saint-Pétersbourg, et d’autres, à la fois avec des concerts solo et en collaboration avec de nombreux orchestres européens et russes. Alexander a reçu le prix « Best Rock Cover Song » des Akademia Music Awards de Los Angeles pour une interprétation unique de la chanson « Californication » du groupe américain Red Hot Chili Peppers. Sa vaste activité de composition se concentre sur l’élargissement du répertoire de harpe à travers des transcriptions de musique classique (« Shéhérazade », « Petrouchka », « Demon »), interprétation de succès populaires (The Beatles, Nautilus Pompilius, ABBA, KINO, Deep Purple, Nirvana, Scorpions, Ray Charles, Michael Jackson, Adele) et la musique de film (« Pirates des Caraïbes », « Spirited Away », « Cirque », « Ma bête douce et tendre »). En 2017, le chef d’orchestre principal du Théâtre Bolchoï, Tugan Sohiev, a invité Alexander à se produire lors des premières de « Carmen », « La condamnation de Faust » et le célèbre « Noureev », où il a édité et joué le solo unique pour la Harpe sur scène. Quelque temps plus tard, la première de son opus « Verbum » basé sur une histoire de Nabokov pour chœur, harpe, orgue et récitant a eu lieu sur la scène historique. De plus, depuis 2017, Alexander travaille comme directeur musical, compositeur et est l’un des acteurs de la pièce d’Alla Demidova et Kirill Serebrennikov « Akhmatova. Poème sans héros » dans le Centre Gogol. L’une des dernières œuvres théâtrales était la pièce monoplay « Orpheus » avec Chulpan Khamatova. Alexander Boldachev participe aux festivals Burning Man, Musical Olympus, New Names, Mozart+, Davos et Gstaad en Suisse, Big Russian Ball à Rome, Bravo Award, SKIF Sergey Kuroyokhin, Burberry et D&G shows, projets des maisons de musique de Moscou et de Saint-Pétersbourg. Le point culminant de l’année 2018 a été le premier World Tour : concerts et masterclasses aux USA, Angleterre, France, Japon, Allemagne, Brésil, Canada, Suisse, Chine, Singapour, Hong Kong, Indonésie, Turquie, Argentine, Italie, Serbie et Russie. Parmi ses albums figurent le « Frédéric » avec la musique de Chopin, « Harpe comme orchestre » avec des airs d’opéra préférés, « From Russia with Harp » avec 15 compositeurs russes, et plusieurs projets communs avec violon, flûte, piano et voix.

David Cassan, orgue

Musicien éclectique à la réputation internationale, David Cassan fait partie des personnalités marquantes de la jeune génération des organistes français. Formé au Conservatoire de Caen et aux Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Paris et de Lyon auprès de Thierry Escaich, Pierre Pincemaille, Philippe Lefebvre, François Espinasse, Jean-François Zygel et Erwan Le Prado, il poursuit aujourd’hui une carrière de soliste qui l’amène à se produire en compagnie d’ensembles prestigieux (Orchestre Philharmonique de Paris, Orchestre National de Lyon, Capitole de Toulouse, Chœur et Orchestre Symphonique de Paris) et ce dans de nombreux lieux en France et à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Russie, Chine, Israël, Lettonie, Estonie, Espagne, Islande, Uruguay, Pays-Bas, Irlande, Portugal, République Tchèque, Luxembourg, Belgique, Italie, Suisse, Slovénie).

Interprète reconnu et salué par la critique, David Cassan défend avec conviction l’ensemble du répertoire d’orgue avec une prédilection pour l’œuvre de JS. Bach et les compositeurs français des XIXème et XXème siècles. Improvisateur passionné et créatif, il accompagne régulièrement des films muets à l’orgue ou au piano. David Cassan a remporté une dizaine de 1er prix internationaux dont ceux de Chartres (France), St Albans (Angleterre), Haarlem (Pays-Bas) ainsi que le Grand Prix Jean-Louis Florentz de l’Académie des Beaux-Arts (France). Ces nombreuses distinctions font de lui l’un des organistes les plus titrés de sa génération. Pédagogue réputé, il est invité à donner des masters class au rayonnement international (St Pétersbourg, Pékin, Berne, Milan, Lausanne, Madrid, Zagreb, Porto, Paris…). David Cassan enseigne l’orgue au Conservatoire de Nancy ainsi que l’improvisation au Conservatoire de Saint Maur-des-Fossés. Il est aussi régulièrement convié à siéger dans des jurys de concours nationaux et internationaux. David Cassan est actuellement titulaire du Grand-Orgue de l’Oratoire du Louvre à Paris.

Lisa Chaïb-Auriol, soprano

Passionnée par les Arts, c’est à travers des moyens d’expression très variés que Lisa cultive sa personnalité. La musique, la danse, les arts plastiques, la mode, autant de disciplines qui enrichissent sa culture et nourrissent sa vision du monde. C’est cependant sur scène qu’elle s’épanouit véritablement et que cette diversité prend alors tout son sens. Cette scène qu’elle foule dès son plus jeune âge dans de nombreuses productions au Théâtre du Capitole de Toulouse au sein de la Maîtrise. Elle intègre très tôt le CRR de Toulouse où elle obtient son diplôme de fin d’études d’Alto et de Chant. Durant cette période, elle suit également des cours de théâtre et des cours à l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse. C’est à l'âge de 18 ans seulement qu’elle est admise à l’unanimité au CNSMDP dans la classe de chant de Frédéric Gindraux. Elle remporte de nombreux prix de concours internationaux. 

Le 1er prix « Jeune Espoir » au Concours de l’Opéra Grand Avignon en 2016, puis en 2018, elle remporte à ce même concours pas moins de 3 prix (Jeune Talent, meilleure interprète du répertoire italien et prix Grand Avignon). Elle sera également finaliste régionale du concours Voix Nouvelles. En 2019, elle remporte le prix Engie - Révélation du festival international du bassin d’Arcachon « Les Escapades Musicales » ainsi que le « prix jeune espoir » du concours international de Mâcon. Puis, le prix «Jeune espoir » de la première édition du concours « Corsa lirica », ainsi que le prix de l’Opéra National de Montpellier au Concours de Mélodie de Gordes, en binôme avec Ninon Hannecart-Ségal. Elle est lauréate des fonds Tarrazi ainsi que des Legs de Maria Godart Kareska et a obtenu en janvier 2020 le « prix de la vocation » de la Fondation Bleustein-Blanchet. Ces concours lui permettront notamment d’être invitée à se produire en récital sur des scènes prestigieuses telles que l’Opéra Grand Avignon, le Théâtre Thalia de Budapest ou la Scène Nationale de Mâcon. En 2021, elle chante en récital avec Julie Depardieu et « La Diane Française » dirigée par Stéphanie-Marie Degand pour le Festival Baroque de Pontoise. À l’aise également dans le répertoire sacré, on a pu l’entendre dans la Passion selon saint Matthieu de Bach dirigée par Jos Van Veldhoven à Notre-Dame de Paris, dans le Gloria de Poulenc à la Basilique Saint-Sernin de Toulouse, dans le Requiem de Fauré à l’église de la Madeleine à Paris, ainsi que dans le Requiem de Mozart à la Basilique de Reims. Elle approfondit sa formation en participant régulièrement à des Masterclass (notamment avec Karine Deshayes à l’Opéra Comique, Regina Werner, Brigine Jäger, Mireille Delunsch et Jean-Jacques Cubaynes).

Quatuor Eclisses

Complicité, originalité, subtilité, le Quatuor Eclisses s’inscrit depuis 2012 dans le paysage musical français. Ces quatre guitaristes proposent de redécouvrir la guitare classique, notamment à travers des arrangements ambitieux et innovants du grand répertoire pour piano ou orchestre. En 2013, ils remportent le 1er prix du Concours Européen de Musique de Chambre de la FNAPEC, et l’année suivante, ils sont lauréats de la Fondation Banque Populaire. Ils s’engagent également dans l’élargissement du répertoire pour quatuor de guitares avec la création d’œuvres de Karol Beffa, Sergio Assad, Nikita Koshkin et Matthieu Stefanelli.

Amis depuis leur rencontre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ces quatre musiciens poursuivent aujourd’hui une carrière qui les mène à se produire à l’étranger (Etats-Unis, Mexique, Colombie, Philippines, Indonésie, Jordanie, Algérie, Suisse, Allemagne, Pologne, Bulgarie, Lituanie…), et en France dans des lieux tels que le Théâtre du Châtelet, l’Hôtel National des Invalides, la Maison de la Radio, le Théâtre Impérial de Compiègne, les théâtres de Nîmes et de Valence… Ils sont régulièrement invités à jouer dans les festivals (Folle Journée de Nantes, Festival Radio France de Montpellier, Flâneries Musicales de Reims, Festival de Sully et du Loiret, Festival International de Guitare de Paris, Jeudis Musicaux de Royan…). Leur activité est relayée par la presse nationale et internationale (Washington Post, Télérama, Guitare Classique…). Habitués des émissions de France Musique (La Matinale, Plaisirs d’amour, Classic Club, Guitare guitares, Chambre Classique, Réveil Classique, Le Programme Classique…), ils sont aussi diffusés sur France Inter, France Culture, FIP et Radio Classique. Ils comptent quatre disques à leur actif chez le label Ad Vitam Records : Guitares (2013), Invitation française (2015), Pulse (2017)… Leur dernier disque Evocación (2020), consacré à la musique espagnole dans sa diversité, a fait l’objet de nouveaux arrangements issus du piano, de la musique de chambre et de l’orchestre. Le Quatuor Eclisses joue sur les cordes Savarez.

Laure Favre-Kahn, piano

Après des études au Conservatoire d’Avignon, Laure Favre-Kahn obtient à 17 ans un premier prix de piano à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Bruno Rigutto. Lauréate des révélations classiques de l'Adami en 1999, elle enregistre à 20 ans son premier album consacré à Schumann, suivi d'un disque Chopin, pour le label Arion. Depuis, elle se produit régulièrement en France et à l’étranger, est invitée par de nombreux orchestres et joue dans les plus grands festivals. En 2001, elle remporte le premier prix du Concours International Propiano à New York, et donne un récital au Carnegie Weill Hall la même année. Suite à ce concert, elle est nommée ProPiano artist of the year et enregistre un disque, salué par la critique du New York Times.

Depuis 2003, Laure Favre-Kahn a enregistré 8 disques en live pour le label Transart ; les concertos de Schumann, Chopin et Tchaïkovski, 3 récitals Chopin, un programme consacré à Rachmaninov, Gottschalk et un CD sur le thème de la Danse. Elle affectionne également la musique de chambre et forme depuis 2005 un duo avec le violoniste Nemanja Radulovic, avec qui elle a donné de nombreux concerts dans le monde. En 2018, Laure participe à son dernier album "Baïka" paru chez Deutsche Grammophon, dans lequel ils ont enregistré le trio de Khachaturian, avec le clarinettiste Andreas Ottensamer. En 2013, Laure Favre-Kahn a créé son propre spectacle au Festival d’Avignon, « Chopin Confidences », où, seule en scène, elle rend hommage au compositeur, avec la voix de Charles Berling. Son 12e album, « Vers la flamme », est sorti chez Naïve en 2017 et a été unanimement salué par la presse. Depuis 2004, elle est marraine de l'association Caméléon, qui protège les enfants maltraités aux Philippines.

Jean-Paul Gasparian, piano

Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze et Tatiana Zelikman. Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours Internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016. Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

Jean-Paul est nommé aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie Révélation soliste instrumental. En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui a offert l’enregistrement d’un CD avec orchestre pour le label Claves. Jean-Paul s’est produit avec l’Orchestre National d’Ile-de-France, Bremer Philharmoniker, Berner Symphonieorchester, Robert-Schumann-Philharmonie, Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium Winterthur, National Chamber Orchestra of Armenia, Orquesta Sinfónica de la Región de Murcia, Orchestre de l’Opéra de Rouen, Orchestre Régional de Normandie, Orchestre de Chambre de Toulouse, Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, Orchestre Symphonique de Caen... Il joue en récital ou avec orchestre dans les prestigieuses salles comme la Philharmonie de Paris, Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Auditorium de la Maison de la Radio, Salle Molière (Piano à Lyon), Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Kolarac de Belgrade, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio-France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de Saint Denis, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims, Piano Folies du Touquet, Nohant Chopin Festival, Les Solistes à Bagatelle, Festival International de Colmar, Les Grands Crus Musicaux, L’Esprit du piano, Sommets Musicaux de Gstaad, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Festspiele Mecklenburg-Vorpommern, Kissinger Sommer Festival, Armenia International Music Festival. Parmi les points forts de cette saison 2022/23 : la création française du Concerto « Ruin and Memory » de Howard Shore avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Bastien Stil, l’Orchestre Symphonique de Nürnberg avec Jonathan Darlington (Concerto de Scriabin), l’Orchestre d’Avignon avec Rani Calderon (Rachmaninov N°1), l’Orchestre Colonne avec son directeur musical Marc Korovitch (Ravel en Sol majeur)… Jean-Paul donnera également des récitals en France, Allemagne, Suisse, Italie, dont le prestigieux Teatro San Carlo à Naples. La sortie de son album Chopin chez Evidence Classics, avait été accueillie avec enthousiasme par la presse internationale (« A Major Chopin Release » - International Piano Magazine, « A Highly Accomplished Chopinist » - BBC Music Magazine). Jean-Paul publie au printemps 2022 deux nouveaux CD couronnées par la presse internationale : son troisième album solo entièrement consacré à Rachmaninoff (Evidence Classics) et son premier enregistrement avec orchestre, le Concerto pour piano n.2 de Rachmaninoff et la Ballade Héroïque d'Arno Babadjanian, avec l'Orchestre Symphonique de Berne dirigé par Stefan Blunier (Claves). Jean-Paul a signé en septembre 2022 un contrat d’exclusivité avec le label Naïve. Le premier enregistrement consacré aux œuvres de Debussy paraîtra au printemps 2023. Artiste résident à la Fondation Singer-Polignac depuis 2016, soutenu par les fondations Safran et ADAMI pour la Musique, Jean-Paul est également, depuis 2017, un Artiste Steinway.

Gospel Dream

Créée en 1990, la formation est aujourd’hui la plus active avec un chant liturgique en plein essor depuis la fin des années 90. Les uns sont d’origine africaine, les autres viennent des Antilles et des Etats-Unis. La chorale Gospel dream est un ensemble mixte et cosmopolite de chanteurs et musiciens noirs qui réunit : 10 à 12 choristes 1 pianiste Sur scène, la chorale respire la joie de vivre, avec des voix qui parcourent toutes les nuances, des murmures aux vocalises improvisées, leur concert est conçu pour permettre au public de participer, de témoigner et partager un hymne à l’amour.

Marie-Astrid Hulot, violon

Née en 1997, Marie-Astrid Hulot débute le violon à l’âge de 4 ans. Après des études au CRR de Paris dans la classe d’Annick Roussin, elle est admise au CNSMDP à 14 ans dans la classe d’Olivier Charlier. Elle y obtient son Master en 2017, à 19 ans, première nommée. Elle entre ensuite à la Kronberg Academy dans la classe de Mihaela Martin en Professional Studies, où elle suit notamment des master-classes avec Gidon Kremer, Christoph Eschenbach ou Sir Andras Schiff. Parallèlement, en février 2019, elle réussit son Konzertexam (diplôme de concertiste) à la Hochschule de Cologne, avec distinction. Marie-Astrid participe à l’Académie Ozawa en 2013 et en 2018 ; elle remporte le 2e prix au Concours international Carl Nielsen en mars 2019. Elle est également lauréate des concours internationaux Dominique Peccatte, Marie Cantagrill, et a obtenu un Prix spécial au Concours Henri Marteau.

En 2021 lors de l’Académie Ravel à Saint-Jean-de-Luz, elle remporte le Prix Maurice Ravel. Elle joue régulièrement en soliste avec des orchestres (dernièrement le Concerto de Beethoven à Bonn pour les 250 ans du compositeur) et a participé à des festivals comme celui de Deauville. Musicienne passionnée, elle se produit avec orchestre, en musique de chambre et a aussi été violon solo de l’Orchestre français des jeunes en 2016. Elle est actuellement violon solo de l’Orchestre des lauréats du Conservatoire à Paris. Marie-Astrid Hulot est Lauréate de la Fondation Banque Populaire depuis décembre 2018 et a été nommée révélation classique de l’Adami en 2019. Son premier disque consacré à des œuvres pour violon seul est sorti en 2015 chez le label Forgotten Records ; il a été salué par la critique.

Claire-Marie Le Guay, piano

En concerto, en musique de chambre ou en récital, Claire-Marie Le Guay est l’invitée de nombreux festivals de renom tels que le Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, le MDR Musikfestival en Allemagne, le Festival de Lockenhaus en Autriche, le Festival Enesco à Bucarest, le Folle Journée en France et au Japon et a fait une tournée aux Etats-Unis aux côtés de Daniel Barenboïm. Claire-Marie Le Guay s’est notamment produite avec de nombreux orchestres, tels que le Bamberger Symphoniker, le Bayerischer Rundfunk à Münich, la Camerata Salzburg, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, la Kremerata Baltica, le New Japan Philharmonic, le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de Lyon, la Staatskapelle de Weimar, etc. Claire- Marie a joué sous la direction de Daniel Barenboim, Louis Langrée (avec qui elle a enregistré́ deux disques), Emmanuel Krivine, Jerzy Semkow, Mihaïl Gerts, Julien Masmondet ou encore Yuri Temirkanov. 

Applaudie à la Philharmonie de Paris, au Théâtre des Champs-Élysées et à la Salle Pleyel, au Queen Elizabeth Hall, au Musikverein de Vienne, au Carnegie Hall et au Suntory Hall de Tokyo, Claire-Marie Le Guay se produit en musique de chambre avec de nombreux artistes (Renaud Capuçon, Marc Coppey, Thierry Escaich, Gidon Kremer, Quatuor Modigliani, etc) et forme avec le violoncelliste François Salque un duo dont le dernier enregistrement Schubert est paru en 2018 chez MIRARE. Lauréate de nombreux concours internationaux, des Victoires de la Musique, et de la Fondation Banque Populaire, Claire-Marie Le Guay a étudié́ au CNSMDP dans les classes de Jacques Rouvier, Bruno Rigutto et Christian Ivaldi. Lauréate de la Fondation pour le piano du lac de Côme, elle y a poursuivi sa formation au contact de nombreuses personnalités musicales telles que Dmitri Bashkirov, Alicia de Larrocha et Andreas Staier. Claire-Marie Le Guay est également lauréate de prestigieux concours internationaux parmi lesquels l’ARD de Munich, le Concours Maria Canals de Barcelone. Claire-Marie Le Guay se distingue par ses enregistrements, à l’image de son disque Bach, brillamment récompensé par la critique (Choc de Classica et Maestro de Pianiste). « Claire-Marie Le Guay organise son récit par des gestes amples, comme effleurant les mouvements d’une horloge intérieure dissimulée sous l’éloquence du chant. » (Pianiste). Un nouvel enregistrement consacré à Liszt, Joies de l’âme, est paru en 2021 aux éditions MIRARE. Claire-Marie Le Guay a développé un vaste répertoire. Sa discographie comporte une vingtaine d’enregistrements, dont un coffret DECCA Haydn, Mozart, mais aussi des enregistrements de Liszt, Ravel, Schumann, Escaich, ainsi que Bach et un album Voyage en Russie aux éditions MIRARE. Le magazine Gramophone qualifie ses enregistrements de « contribution magistrale ». Claire-Marie Le Guay aime le renouveau à travers la création ou l’interprétation d’œuvres de compositeurs de notre temps. Jouant régulièrement Mantovani, ou encore Dutilleux, elle est la dédicataire de plusieurs œuvres de Thierry Escaich. Elle a également passé commande à de nombreux compositeurs parmi lesquels Thierry Escaich, Guillaume Connesson et Thierry Pécou. Pianiste incontournable, Claire-Marie Le Guay est habitée par un grand sens du partage de la musique, comme en témoigne l’écriture de son livre La vie est plus belle en musique FLAMMARION 2018 et de C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière FLAMMARION 2022. Eisenhower Fellow 2015, passionnée de transmission, elle enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris depuis 2002 et a collaboré avec l’Opéra de Dijon de 2012 à 2020 pour le développement des concerts jeune public. Elle a joué aux côtés de Francis Huster dans la pièce « Horowitz le pianiste du siècle ». Claire-Marie Le Guay a créé en 2021 le Concours international de Dinard pour les pianistes amateurs. Elle est depuis 2018 la directrice artistique du Festival International de musique de Dinard dont ce sera la 34è édition en 2023.

Pejman Memarzadeh, violoncelle

Né en Iran, c’est en France qu’il grandit depuis l’âge de 5 ans. Empreint de cette double culture, Pejman Memarzadeh est un chef d’orchestre, violoncelliste et porteur de projets inventifs et engagés. En tant que violoncelliste, Pejman Memarzadeh a été récompensé au Concours de Cordes d’Epernay, au Tournoi International de Musique de Rome et au Concours Flame. Il est également lauréat des fondations Singer-Polignac et Schlumberger. Après avoir été diplômé avec les Grandes Distinctions au Conservatoire Royal de Bruxelles, il se perfectionne à l’Académie du Mozarteum de Salzbourg à l’Université de Mayence auprès de Julius Berger. Il partage la scène en musique de chambre avec Philippe Entremont, Gérard Caussé, Alexis Cardenas, Bruno Pasquier, Philippe Bernold, Pierre Génisson, Laure Favre-Kahn... 

En tant que soliste, il s’est produit en France (Salle Gaveau, Salle Cortot, Palais du Luxembourg, Théâtre de Poissy…) et à l’étranger (Siège des Nations Unies à Genève, Opéra de Téhéran, Etats-Unis, Mexique, Belgique, Allemagne), dans les œuvres concertantes de Dvorák, Saint-Saëns, Lekeu, Beethoven, Tchaïkovski, Haydn… Il aime à élargir le répertoire de son instrument en donnant des transcriptions de pièces pour violon de Bach ou de Brahms ainsi que les œuvres de compositeurs français tels que Boëllmann, Vierne, Lekeu, Poulenc, Franck et leurs successeurs d’aujourd’hui.

Marco Massera, alto

Diplômé du conservatoire Giuseppe Verdi de Milan, Marco Massera a étudié l’alto avec Claudio Pavolini et Wim Janssen et Danilo Rossi.
Il débute sa carrière en Italie avec les orchestres prestigieux et piliers de la scène italienne : Accademia della Scala, Pomeriggi Musicali, Orchestra de Pesaro, Milano Classica, Orchestre du Théâtre Donizetti de Bergame, Orchestre National de Bretagne, Orchestre de Caen.
Il s’enrichit d’expériences professionnelles dans le répertoire contemporain (collaboration avec l’Ensemble Risognanze, l’ensemble Sentieri Selvaggi) ainsi que dans la musique baroque (ensembles Harmonices Mundi, Arion Consort-avec les solistes du Giardino Armonico).
Installé à Paris depuis 2003, il poursuit, en tant qu’alto solo, une intense collaboration avec les ensembles musicaux les plus importants d’Europe (Ensemble Artaserse, Les musiciens du Louvre, Capella Gabetta, Les musiciens du Prince, Accademia Bizantina).
Marco Massera a enregistré plus de 20 disques au sein de ces prestigieux ensembles pour la Deutsche Grammophon,Naïve, Decca, Sony, Erato, Virgin classics). Il donne régulièrement des masterclass internationales ( au Japon, Chine, Taïwain, Mexique et en Europe). Marco joue un rare alto Ténor fait à Venise à la fin du XVII siècle. 

Gabriel Pidoux, hautbois
& Ensemble à cordes

Violoniste jusqu’à ses 7 ans, Gabriel décide un jour de se reconvertir et s’affranchir enfin de la tradition familiale des instruments à cordes. Il commence donc le hautbois avec Hélène Devilleneuve et déroule ses études jusqu’au CNSM de Paris dans les classes de Jacques Tys et David Walter. Durant ses études il est lauréat de plusieurs concours internationaux (IDRS, BeTheOne, Michel Spisak Oboe Competition…) et participe à de nombreuses académies avec des professeurs de renom comme Jean-Louis Capezzali ou Maurice Bourgue. Curieux et intéressé par l’histoire de son instrument, Gabriel Pidoux s’est aussi perfectionné dans l’études des hautbois anciens auprès d’Antoine Torunczyk et a co-fondé l’ensemble Sarbacanes, spécialisé dans la musique pour vents sur instruments d’époque, choisi cette année par le programme EEEMERGING+ pour se produire dans de nombreux festivals européens.

Au cours de ses projets, qui l’ont transporté de Ljubljana à Londres en passant par la Pologne et l’Espagne, Gabriel a eu l’occasion de se produire en soliste avec l’Orchestre des Pays de Savoie, le RTV Slovenia Symphony, le Prague Symphony Chamber… et au sein d’ensembles comme Gli Incogniti, La Fenice ou le Cercle de l’Harmonie. En 2019, il obtient le 2ᵉ prix au concours International de Prague, se perfectionne auprès de François Leleux et se produit dans de nombreux festivals, notamment à Salon-de-Provence aux côtés d’Emmanuel Pahud, Gilbert Audin, Paul Meyer, David Guerrier et Benoît de Barsony. Le hautbois n'étant que trop rarement entendu hors de l’orchestre, Gabriel a à cœur de proposer une nouvelle approche et une écoute plus singulière de cet instrument aux capacités infinies. Julie Hardelin, violon Julie a d’abord travaillé le violon au Conservatoire du 9e arrondissement de Paris, avec Anne-Marie Morin et Arielle Gill. Elle continue son apprentissage avec José Alvarez au CRR de Paris et obtient son DEM en 2015. Elle rejoint ensuite le CRD d’Aulnay-sous-Bois, toujours dans la classe de José Alvarez, et obtient en 2018 un prix d’excellence avec mention très bien à l’unanimité et félicitations du jury pour son diplôme de perfectionnement. Elle rejoint ensuite le Conservatoire d’Amsterdam où elle prépare un Bachelor avec Eliot Lawson, obtenu en 2021. Elle est titulaire d’une licence de violoniste d’orchestre (orchestre-atelier Ostinato, 2018) et d’une licence de musique-musicologie (Paris-Sorbonne, 2019). Elle s’est formée au violon baroque, au chant lyrique, à la direction d’orchestre et à la pédagogie au Conservatoire d’Amsterdam entre 2019 et 2021 et enseigne le violon au Conservatoire de Chevilly-Larue. Julie a participé à de multiples académies. Parmi les plus récentes, l’Acad émie de l’Orchestre Les Siècles (2018-2019), la Nederlandse Strijkkwartet Academie, acad émie de quatuor encadr ée par le quatuor Danel (2018-2019), et le Jeune Orchestre de l’Abbaye (2022). Elle collabore en tant que violoniste supplémentaire dans des orchestres tels que Les Siècles, l’Orchestre de Chambre de Paris, Le Concert de la Loge, l’Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine, l’Orchestre Victor Hugo Franche Comt é, l’Orchestre symphonique r égion Centre-Val de Loire, ou le Yellow Socks Orchestra. Julie est membre du Gustav Mahler Jungen Orchestra depuis 2019, et membre fondateur de deux ensembles : l’Orchestre de Chambre de l’Île de Groix et l’Ensemble Corpus. Sepideh Nikoukar, violon Née à Paris, Sepideh Nikoukar grandit à Téhéran et partage son adolescence entre ces deux capitales. Après des études de violon en Iran, elle découvre le violon baroque dans la classe d’Hélène Houzel et poursuit ses études avec Patrick Bismuth au Pôle supérieur de Paris (PSPBB). Aujourd’hui, elle continue en Master à la Schola Cantorum de Bâle, dans la classe de Leila Schayegh. Portée par l’envie d’explorer l’étendue du répertoire qui s’offre au violon, Sepideh intègre différents projets : du consort de violons Renaissance, en co-fondant La Contrebande, soutenu par le Ministère de la Culture, jusqu’aux répertoires classique et romantique à travers des projets d’orchestre intenses, comme une tournée européenne avec l’Académie Eeemerging +. Elle se confronte à la création contemporaine sur instruments anciens à travers un projet transversal avec le Theater Basel. Dans sa recherche de nouveaux horizons, elle se passionne pour le kamanche iranien, s’initie au jazz et à la musique du nord de l’Inde. Sensible aux langues et aux littératures, formée à l’Inalco, Sepideh tente de questionner l’interprétation musicale à la lumière des théories du langage et de la traduction. Pour cela, elle poursuit un travail de recherche à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris. Rozarta Luka, violon Née en 1991 à Shkodër (Albanie), Rozarta Luka débute le violon à l’âge de 6 ans. Très tôt, elle s’intéresse à la musique d’ensemble et joue dans l’orchestre à cordes du Conservatoire de Tirana. En 2009, elle intègre la classe d’Ibrahim Madhi et Bujar Sykja à l’Université des arts de Tirana. Très attirée par l’orchestre, elle a été violon solo de différents orchestres de jeunes (Méditerranée, Albanie, Italie, Palestine). Elle travaille ainsi sous la direction de chefs de renommée internationale (François-Xavier Roth, Gianandrea Noseda, Nicolas Simon, Sian Edwards), tout en bénéficiant de l’encadrement des musiciens du London Symphony Orchestra. Son intérêt pour la musique de chambre et la musique contemporaine l’amène à se produire en Albanie, au Kosovo et en Macédoine. En 2017, Rozarta obtient son Master de violon dans la classe de Ami Flammer et de Frédéric Laroque au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Elle poursuit actuellement un DAI répertoire contemporain et création (Diplôme d’artiste interprète), ainsi qu’un cursus en violon baroque dans la classe de François Fernandez et Stephanie-Marie Degand. Rozarta est lauréate de la Fondation de France, Fondation Meyer, Fondation l’Or du Rhin, Fonds Kriegelstein, et également Mécénat musical Société Générale. Gaspard Maeder-Lapointe, violon Gaspard Maeder est un violoniste français passionné par la musique de chambre et le répertoire symphonique. Salué par la critique pour sa pertinence stylistique, il aime aborder un large répertoire allant de la musique baroque à la musique contemporaine. Parmi les nombreux festivals auxquels il a déjà été invité, figurent le Festival de violoncelle de Beauvais, le Festival de la Roque d’Anthéron, celui des Musiques vivantes, le Festival Berlioz ou encore le Festival Un temps pour elles. Ses collaborations au sein de l’Orchestre du Cercle de l’harmonie et de l’Orchestre de chambre de Paris l’ont notamment amené à se produire au Théâtre des Champs-Élysées, au Théâtre du Châtelet, à la Philharmonie de Paris, mais également au Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence et à la Brucknerhaus de Linz. Formé au CNSMD de Paris dans la classe de Stéphanie-Marie Degand, il a aussi bénéficié de l’enseignement des personnalités musicales et pédagogiques que sont Emmanuelle Bertrand, Claire Désert ou encore les membres de Trio Wanderer en musique de chambre. Cette riche formation lui a également permis de profiter des précieux conseils des quatuors Modigliani, Ébène et Debussy lors de master-classes ou d’académies. Œnophile diplômé du Wine and Spirit Education Trust (WSET), Gaspard a su accorder ses deux passions en proposant des formats innovants de concerts dégustation dans des cadres privés mais également lors de festivals. Satryo Aryobimo Yudomartono, alto Né à Bandung en Indonésie, Satryo est venu à Paris dans le but de perfectionner son parcours musical. Après avoir obtenu le Premier Prix de Violon, d’Alto, DNSPM de Violon et d’Alto Baroque, et la licence de musicologie il a vite trouvé ses repères en France. A l’alto, Satryo couvre toutes les périodes tandis qu’au violon, seul le répertoire précédent le XIXè siècle le passionne. Attiré par la musique orchestrale, il a su exprimer son talent au sein de nombreux orchestres renommés. Son caractère énergique et éclectique lui permet de se produire, d’une part en tant que musicien moderne mais aussi ancien, avec différents ensembles et orchestres dans de grandes salle renommées, tels que la Salle Pleyel, le Théâtre du Châtelet, l’Opéra Royale du Chateau de Versailles, Theatre des Champs-Elysées, la Philharmonie de Paris, Teatro Filarmonico di Verona … Il s’est notamment produit sur scène avec Sinfonia Pop Orchestra, Ensemble La Fenice, Theresia Orchestra, Simphonie du Marais, Le Concert Spirituel, Ensemble Marguerite Louise, Les Epopées, et Les Siècles. Hanna Salzenstein, violoncelle Née en 1995, Hanna commence le violoncelle au CRR de Cergy-Pontoise. Elle est ensuite admise au CRR de Paris où elle étudie avec Annie Cochet. A l’âge de 16 ans elle réussit le concours d’entrée au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de Michel Strauss puis de Raphaël Pidoux en master. Passionnée d’orchestre et de musique de chambre, elle participe à plusieurs sessions de l’Orchestre Français des Jeunes en tant que violoncelle solo (concerts au festival de la Chaise-Dieu, Philharmonie de Berlin etc…) puis aux tournées d’été de l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne avec lequel elle sillonne l’Europe, et joue régulièrement au sein de L’Orchestre Philharmonique de Radio France, de l’Orchestre de Paris et l’Orchestre de l’Opéra de Paris. Par ailleurs, elle se produit au festival international de la Roque d’Anthéron , ainsi qu’au festival de violoncelle de Beauvais et des « Cordes en Ballade » avec le duo Adama et le quatuor Bergen qu’elle a fondés en 2015, et également au festival de Pâques de Deauville avec le Taylor Consort et en trio à la Philharmonie de Paris . En parallèle , Hanna a eu l’occasion de se produire en récital aux Folles Journées de Nantes ainsi qu’en soliste accompagnée par l’Orchestre symphonique du CRR de Paris, et jouera prochainement à Munich accompagnée par l’Orchestre des Chœurs et Universités de la Sorbonne sous la direction de Carlos Dourthé. Lilas Réglat, contrebasse Musicienne éclectique, Lilas a été formée au pôle supérieur de Lille et au conservatoire d’Amsterdam avant d’obtenir un Master de contrebasse au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle a notamment développé son goût pour la musique symphonique au sein de l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne et prend fréquemment part à de formations prestigieuses comme l’Orchestre Philharmonique de Radio France ou l’Orchestre de Paris. Depuis 2016, elle collabore régulièrement avec l’orchestre Les Siècles sous la direction de François-Xavier Roth, ayant en cœur de projet l’interprétation de chaque répertoire sur les instruments historiques appropriés. Désireuse d’élargir ses pratiques, Lilas s’adonne à l’improvisation libre, explore les répertoires solos contemporains tout en parcourant des répertoires plus anciens à l’aide d’une viole de gambe et d’un violone. Elle s’investit également au sein du projet Démos piloté par la philharmonie de Paris et enseigne dans plusieurs conservatoires. Elle obtient le Certificat d’Aptitude aux fonctions de professeur de musique en juin 2020.

Brenda Poupard, mezzo-soprano

Membre de l'Opéra-Studio de l’Opéra National du Rhin depuis septembre 2021, nommée « Révélation Classique 2021 » de l’ADAMI et diplômée d'un Master de chant du Conservatoire national supérieur de Musique et Danse de Paris en 2019, Brenda Poupard n'a pas tardé à se faire remarquer tant par son aisance scénique que par sa voix souple, guidée par une solide technique de chant. Durant ses études, on a pu l’entendre dans les rôles de Sesto (Giulio Cesare d'Haendel) et de Lisetta (Il Mondo della Luna d'Haydn) lors de deux coproductions du CNSMDP et de la Philharmonie de Paris, dans le rôle-titre de L'Enfant et les Sortilèges de Ravel au Théâtre d'Herblay, ou encore dans la Création Mondiale du 5ᵉ Quatuor et voix d’Isabelle Fraisse, avec le Quatuor Yako et le contre-ténor Paul-Antoine Bénos.

En 2017, elle a été lauréate du Concours international de mélodie française de Toulouse en compagnie du pianiste Jean-Michel Kim, puis membre de la promotion 2019 de l’Académie de chant du Festival international d’Aix-en-Provence - elle y chante sous la direction de Raphaël Pichon et reçoit les conseils d'Edith Wiens et Marcelo Amaral - et elle obtient en 2020 un 2ᵉ Prix au Concours international de Chant Baroque de Froville. En 2019/2020, elle réalise une tournée de récitals de mélodie française au Japon avec Jean-Michel Kim, chante le rôle de la Nymphe Iris (Coronis de Sebastián Durón) au Théâtre de Caen puis aux Opéras de Limoges et Rouen aux côtés du Poème Harmonique de Vincent Dumestre et participe avec ce même ensemble aux enregistrements CD de Cadmuset Hermione de Lully dans le rôle de L’Amour et de Palès. Lors de la saison 2020/2021, elle est l’Enfant (L’Enfant et les sortilèges de Ravel) avec l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine dirigé par Paul Daniel, Simotchka (Le Premier Cercle de Gilbert Amy) à l’Opéra de Massy, doublure de la 2ᵉ Nymphe (Rusalka de Dvorak) à l’Opéra de Limoges et participe à l’enregistrement CD de Coronis avec Le Poème Harmonique. La saison passée, elle est à nouveau l’Enfant (L’Enfant et les sortilèges) puis la Cigogne (Les Rêveurs de la lune d’Howard Moody) dans le cadre du Studio de l’Opéra national du Rhin, chante les Vêpres de Monteverdi avec la Compagnie La Tempête et donne un récital avec la pianiste Anne Louise Bourion au Festival Les Musicales de Normandie. À noter pour sa saison 2022/2023 : Angelina dans une adaptation en français de La Cenerentola de Rossini et Orphée dans une adaptation d’Orphée et Eurydice de Gluck dans le cadre du Studio de l’Opéra national du Rhin et des concerts avec le Poème Harmonique et la Compagnie La Tempête (Les Vêpres de Monteverdi). Brenda Poupard est représentée par l'agence RSB Artists depuis 2019.

Thomas Tacquet, piano

Pianiste, chef de chant, chef de chœur, Thomas Tacquet est titulaire de masters en accompagnement vocal et en direction de chant (CNSMD de Paris), de licences en piano, accompagnement (CNSMD de Paris), musicologie et philosophie (Université Paris IV Sorbonne) ainsi que de DEM (« premiers prix ») en direction de chœur, clavecin et formation musicale (CRR de Paris). Depuis plusieurs années, il est professeur d’interprétation à la maîtrise de Notre-Dame de Paris, chef de l’ensemble vocal Fiat Cantus (Paris), et coordinateur artistique du Concert Spirituel (dir. Hervé Niquet), en parallèle d’une intense activité de chef de chant auprès de diverses maisons d’opéra françaises (Dijon, Rouen, Saint-Etienne, Massy,…) et de nombreux ensembles instrumentaux et vocaux spécialisés (Les Métaboles, Le Concert de la Loge, ERDA – Accentus, La Tempête, Voix Etouffées, Zene, Le Palais Royal…).

Dans sa discographie récente, notons le CD Jean Cartan, Partir avec un Idéal en tant que pianiste avec le ténor Kaëlig Boché (Hortus 2020) également récompensé de 5 diapasons, 4 étoiles Classica, matinale de France Musique,… ; le CD Ode à la France à la direction de Fiat Cantus, récompensé de 5 diapasons (Hortus 2018) ; le Stabat Mater d’A. Scarlatti, enregistré avec l’ensemble Zene (dir. B. Kele-Baujard) en qualité d’organiste continuiste (Klarthe 2017) ; la Misatango de Martin Palmeri comme pianiste soliste, accompagné de l’orchestre Pasdeloup et du choeur régional d’Ile-De-France (dir. M. Piquemal) ; ou encore la contribution comme chef de chant et conseiller artistique au CD Canons et Plaisanteries d’Accentus, paru au sein de l’intégrale Beethoven chez Warner (2020). Enfin, passionné par la dimension visuelle de la musique, il collabore régulièrement avec les metteurs en scène Luc Clémentin, Hubert Colas, Charlotte Nessi et Coline Serreau sur des spectacles mêlant arts scéniques et musique classique, donnés entre autres à l’amphithéâtre de l’Opéra Bastille, l’Opéra de Saint-Étienne, l’Opéra de Vichy...

Le Trio et le Quintette de Rêve des solistes de #Génération Mozart

Un projet de lutherie inédit dans le monde
Avec quels instruments Mozart aurait-il pu former un quintette idéal ?

A l’initiative de Pejman Memarzadeh, directeur artistique de Génération Mozart, cinq des plus grands luthiers français ont travaillé à la fabrication du « Quintette de Rêve » : deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse sur les modèles des luthiers de l’époque de Mozart, contemporains, maîtres ou disciples de Stradivarius. Ces instruments sont confiés depuis décembre 2021 aux solistes de Génération Mozart et constituent la première étape d’un grand projet de parc instrumental : donner aux solistes de Génération Mozart des instruments d’exception, contemporains et conçus spécialement pour le répertoire classique défendu par cet ensemble, mais permettant une approche musicale et un rendu comparables à ce qui se faisait au XVIIIème siècle.  

Les instruments du "Quintette de Rêve" : Le violon 1 a été conçu par Joël Klépal sur un modèle d'Antonio Stradivarius. Le violon 2 a été conçu par Samuel Péguiron sur un modèle de Guarnerius Del Gesus. L'alto a été conçu par Fany Bourel sur un modèle de Niccolò Amati. Le violoncelle a été conçu par Jean-Louis Prochasson sur un modèle de Mateo Goffriller. La contrebasse a été conçue par Antoine Lescombe sur un modèle de Guiseppe Testore. Ces instruments qui ont été construits grâce au soutien de la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique, seront un outil remarquable, constitutif du son comme de l’esprit de l’ensemble Génération Mozart. Plongez avec nous dans le Sturm und Drang afin de comprendre l’avènement du romantisme dans des programmations originales alliant chefs-d’œuvre et découvertes à la portée de tous. Le projet a reçu le "Prix Etoile de la Culture 2022" de la Fondation d'entreprise AG2R LA MONDIALE pour la vitalité artistique.

Jean Sautereau, alto

À la fois virtuose par la rigueur de sa maîtrise instrumentale, et sensible par nature, Jean Sautereau est de ces figures montantes de l’alto soliste et chambriste, reconnue internationalement. Issu des classes les plus prestigieuses du CRR de Boulogne-Billancourt et du Conservatoire National Supérieur de Paris, il suit l’enseignement d’Isabelle Lequien, David Gaillard, Nicolas Bone et Jean Sulem tout en profitant des conseils réguliers de Gérard Caussé. En travaillant fréquemment avec des musiciens renommés tels que Claire Désert, Miguel Da Silva, François Salque, le trio Wanderer, le quatuor Modigliani ou le quatuor Ébène, il acquiert au fil des années une maîtrise de la scène au regard de leurs partages respectifs. C’est ainsi qu’on le remarque lors de festivals célèbres tels les Sommets musicaux de Gstaad, le festival d’Aix-en- Provence ou le Zenon Brzewski International Music Courses, et dans les plus grandes salles comme la Philharmonie de Paris ou le Mozarteum Wiener Saal.

Entrepreneur passionné, il fonde le quintette Astreos puis collabore pour une saison avec le quatuor Elmire. Il remporte de nombreux prix nationaux et internationaux tels que les Prix Maurice Ravel et Mélomanes Côtes sud, le Prix André Hoffmann ou encore les plus hautes distinctions du concours Léopold Bellan. Enfin cette reconnaissance est-elle couronnée du soutien que lui apportent l’académie des beaux-arts et plusieurs fondations tel le fond de dotation Porosus, le mécénat musical Société Général ou encore la fondation Vincent Meyer. Soucieux de rendre justice à l’excellence de la facture instrumentale contemporaine, Jean Sautereau joue un alto Charles Coquet de 2017. Virtuose et sensible, soliste et chambriste, tel est l’alto de Jean Sautereau. De sa formation rigoureuse au Conservatoire de Paris, cette figure artistique montante retire un sens aigu de la constance et de la générosité. Internationalement reconnu et primé à de nombreuses reprises, il est régulièrement soutenu par diverses fondations et est invité à jouer dans les festivals les plus prestigieux. En jouant un récent alto de Charles Coquet, il accorde son instrument à ses visions d’avenir, pour une musique vivante et partagée, au miroir de la tradition.

Elena Stojceska, flûte

La flûtiste franco-macédonienne Elena Stojceska s’est formée auprès de Pierre-Yves Artaud, Peter Lukas Graf, Pierre Dumail et Vincent Lucas et a suivi des Masters classes avec Aurèle Nicolet, Irena Grafenauer, Patrick Gallois, Benoît Fromanger, Philippe Boucly... 1er Prix du Concours International AudiMozart, Concours Européen de Montdidier, Concours Gaston Crunelle, Concours Buffet-Crampon, Concours Nationaux de Macédoine, et lauréate des Concours Nationaux de l’ancienne Yougoslavie, elle s'est produite en soliste avec L’Orchestre Symphonique de Bolzano et Trento, Orchestre Philharmonique de Macédoine, Orchestre d’Auvergne, Orchestre de Flûtes Français, Orchestre National de Bacau de Roumanie, l’Orchestre Paul Kuentz.

Elle s'est également produite comme membre de divers orchestres et ensembles de musique de chambre en France, Italie, Belgique, Macédoine, Croatie, Luxembourg, et est invitée à plusieurs festivals tels que le Festival de Musique d'Arromanches, Créneaux de Suscinio, Festival d'Ete d'Ohrid, Festival d’été de Skopje, Musica Viva a San Marino, le festival de musique contemporaine Maskfest a Bologne, Forfest a Kromeritz en République Tchèque, Settimana Mozartiana à Rovereto, Sarajevo winter international festival en Bosnie. Flûte solo de l'Ensemble Bonsaï de 2007 à 2012, elle est régulièrement invitée au sein de divers orchestres tels que l’Orchestre de l’Alliance, Orchestre Pasdeloup, Orchestre Philharmonique International, Orchestre Symphonique Divertimento, Orchestre Paul Kuentz, Orchestre de Chambre de Versailles, Orchestre de chambre « Moskovia », Orchestre Français d’Oratorio, Ensemble Fa7, Ensemble Amadevs, etc. Depuis 2011 elle forme le duo flûte-guitare « SoliPse » avec le guitariste Romain Petiot. Elle à participé a plusieurs enregistrements avec l’Orchestre de Flûtes Français et enseigne la flûte traversière au Conservatoire de Livry-Gargan - CRC et au Conservatoire du Centre de Paris « W.A. Mozart ». Elle enseigne également en Masterclasse, notamment a la Faculté de Musique de Skopje, Macédoine.

Tatiana Tabachkova, violon

Née en Russie, Tatiana Tabachkova commence le violon à l’âge de 5 ans. Remarquée pour son talent, elle participe la même année au concours et devient Lauréate des bourses des Fonds Russes (de l’aide aux enfants talentueux). Par la suite elle devient lauréate de la fondation internationale de bienfaisance Vladimir Spivakov. Malgré son jeune âge, Tatiana Tabachkova donne de nombreux récitals où elle joue en soliste avec piano et orchestre. Elle obtient le Premier Prix de l’Académie Russe de musique Gnessine à Moscou. Passionnée par la musique de chambre et par l’orchestre symphonique, elle rentre à l’orchestre symphonique de Tchaïkovski de Moscou et joue sous la direction Gennady Rozhdestvensky, Vladimir Ashkénazi, Mikhaïl Pletneuv, Maxim Vengerov. Avec Valentin Berlinski (quateur Borodine), Tatiana crée un quatuor à cordes avec lequel elle donne plusieurs concerts en Russie et en Autriche. La violonniste est lauréate de plusieurs concours internationaux (Russie, Ukraine, Etats-Unis, Italie…). Elle est musicienne dans les grands orchestres français : Orchestre national de Lyon, Orchestre national de Lille, Opéra de Toulon, Opéra National de Paris. Violoniste titulaire depuis 2011 à l’Orchestre Colonne à Paris ; elle joue sur un violon ancien qui lui a été offert par un gouverneur russe après l’obtention du Grand Prix au concours « Citta di Barletta » en Italie.

Recoveco

Recoveco, mot espagnol très prisé par les hommes de lettres comme métaphore, décrit un petit sentier aux détours imprévisibles ou un recoin peu visible dans une vielle maison. Il désigne également l'artifice ou subterfuge utilisé par quelqu'un pour arriver à une fin. C’est aussi le nom avec lequel le compositeur et mandoliniste vénézuélien Cristóbal Soto a baptisé cet ensemble, créé à Paris en 1996 par lui-même, le violoniste vénézuélien Alexis Cárdenas, le bassiste et compositeur colombien Nelson Gómez et le guitariste et compositeur colombien Francisco González. RECOVECO devenait ainsi le sigle de la rencontre musicale entre le Venezuela et la Colombie. Depuis lors, les artistes faisant partie de l'ensemble Recoveco sillonnent le monde pour jouer leur musique si particulière où cohabitent allégrement la subtilité des techniques instrumentales académiques, la virtuosité qui jaillit librement de leurs improvisations et la sensualité inhérente aux airs traditionnels de l'Amérique latine.

Ariana Vafaradi, mezzo-soprano

En parallèle à sa carrière de mezzo-soprano classique, Ariana Vafadari compose, enregistre et se produit sur scène dans un tout autre registre. Ses disques Anahita et GATHAS, songs my father taugtht me, sortis au printemps 2016 et 2020, lui ont permis de se produire sur de grandes scènes en Europe, Afrique, Asie : révélation du Festival des Musiques Sacrées de Fès, Théâtre de la Ville, Cathédrale de Strasbourg, Festival Indo-Persan (Marseille), Festival de Namur (Belgique), World Spirit Festival à Nagaur et Jodhpur (Inde), Bombay Beach Biennale en Californie, YBCA à San Francisco ou au Burning Man Festival (Nevada), et de récolter la reconnaissance des médias.

Elle chante aussi avec des DJ, comme Satori ou DJ Chambord (titres Lalai, Orvil). Elle travaille également pour le théâtre avec Julie Bérès sur Lendemains de Fêtes et Petit Eyolf, et comme assistante metteur en scène pour l’Orfeo de Monteverdi, une production de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris. Elle enregistre régulièrement pour le cinéma. ​ Côté classique : Après des études d'ingénieur, Ariana Vafadari est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en classe de chant, elle va également à Berlin pour étudier au conservatoire Hans Heisler, et suit les cours de l'Actor Studio. On a pu l’entendre aux États-Unis, au Brésil ou en Espagne, dans le Stabat Mater de Pergolèse, le Requiem de Mozart, les Folk Songs de Berio, Les Chants d'Auvergne de Canteloube, Les Nuits d'Eté de Berlioz, Shéhérazade de Ravel ou Chants et Danses de la Mort de Moussorgksy avec les solistes de la Philharmonie de Saint Petersbourg, l'Orchestre des Pays Loire, ou l'Orchestre d'Auvergne. Elle aborde aussi bien le répertoire baroque que la création contemporaine, et se produit en récital avec Claire Désert, Emmanuel Strosser (en France, au Japon, en Allemagne, en Italie…). On a pu l'entendre dans les rôles de Nancy (Albert Herring dirigé par O.Reboul), Néron (L’Incoronazione di Poppea dirigé par E.Haïm), Proserpine (Orfeo dirigé par P.Picket), Didon puis Sorceress (Dido and Aeneas), Dorabella (Cosi fan tutte dirigé par L.Campellone) à l’Opéra de Toulon, dans Terre et Cendres, une création de Jérôme Combier pour l'Opéra de Lyon, dans La Pellegrina à l’Opéra de Dijon dirigées par Etienne Meyer et la création Leyla et Majnûn (rôle de Leyla) d'Armand Amar au Grand Théâtre du Luxembourg, au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou et à la Salle Pleyel…

Eva Zavaro, violon

"Raconter et émouvoir" Telle est la mission de la Musique pour Eva Zavaro. Née en 1995 à Paris, d'un père compositeur français et d'une mère violoniste polonaise, elle est l’une des violonistes françaises parmi les plus brillantes de sa génération. Amoureuse de la musique, elle « joue avec le cœur » (Ivry Gitlis) dans de nombreux pays, en soliste ou chambriste, partageant la scène avec des musiciens renommés. Après ses études au CNSM de Paris (avec Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget), elle s'est perfectionnée auprès de Julia Fischer à la Hochschule für Musik de Munich. Elle est nommée dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental » des Victoires de la Musique Classique 2021. En 2018, elle remporte le Premier Prix du Concours International Johannes Brahms en Autriche ainsi que le Prix Vadim Repin pour la meilleure interprétation de Mozart. Elle s’est vue distinguée du prix Georges Enesco 2016 de la SACEM.

Après avoir gagné le concours parisien Vatelot-Rampal à 12 ans, Eva s’est produite deux ans plus tard en tant que soliste avec le London Symphony Orchestra sous la direction de Sir J.E. Gardiner à la Salle Pleyel. Depuis, son violon l’a emmenée en Allemagne, Pologne, Tchéquie, Russie, Japon, États-Unis, Espagne, Pays-Bas… Elle s’est produite au Rudolfinum de Prague dans le Poème de Chausson et Tzigane de Ravel, a interprété le Triple Concerto de Beethoven accompagnée par l’Orchestre de Paris dirigé par Alain Altinoglu dans une émission télévisée et s’est produite plusieurs fois avec l’Orchestre de Pau Pays de Béarn et Fayçal Karoui. En 2019, elle a fait ses débuts à la Philharmonie de Berlin accompagnée du Potsdamer Kammerorchester deux concertos de Mozart et Bach et en 2021, un début à la Philharmonie de Paris, en soliste avec l'Orchestre de Paris dans un programme Saint-Saëns dirigé par Julien Masmondet. Également chambriste passionnée, Eva participe à l’Académie Seji Ozawa 2014 (Suisse) et joue sous sa baguette au Victoria Hall de Genève et au Théâtre des Champs Élysées à Paris. Elle est membre fondateur du Quatuor à cordes Daphnis (avec Ryo Kojima, Violaine Despeyroux et Alexis Derouin). En récital avec piano, elle s’est notamment produite aux Sommets Musicaux de Gstaad, à la Festspiele Mecklenbourg-Vorpommern en Allemagne, aux Rencontres Musicales d’Évian ainsi qu’au Konzerthaus de Berlin. Elle s’est produite en Russie au Mariinsky Concert Hall dans le cadre du Festival « White Nights » dirigé par Valeri Gergiev. Eva collabore régulièrement avec des artistes tels que Julia Fischer, Tatiana Chernichka, Lucas Debargue, Marie-Ange Nguci, Alexandre Kantorow, Claire-Marie Le Guay, Jérôme Ducros, Jérôme Pernoo, Julien Hervé... Eva joue sur un violon italien dit "Le Bel Inconnu" réunissant un travail de Nicolo Amati avec celui d'Antonio Stradivari, qui lui est aimablement prêté.